Dernière mise à jour :

Dépressiomètres :
Les réalisations des Visiteurs
La page sur le "dépressiomètre à faire soi-même" a suscité bien des vocations de constructeurs amateurs...
...et de nombreux retours suite à ces réalisations. Vous voudrez bien en trouver quelques exemples ci-dessous.
A lire aussi par ceux qui m'ont affirmé que CA NE PEUT PAS FONCTIONNER !!! et par ceux qui pensent qu'un Twinmax (ou similaire) est forcément mieux, vu que c'est plus cher (et que ça fonctionne avec des piles et de l'électronique...).
18 août 2010
Sébastien :
"...Voulant synchroniser mes carburateurs sur ma GPZ 500 S, je suis tombé sur vos montages fort astucieux de dépressiomètre (comparatomètre plutôt)...
Je me suis permis d'en fabriquer un selon vos recommandations et de vous citer sur mon blog.
Et voici une vidéo de l'appareil en fonction :
Encore merci d'avoir mis à la disposition de tous, une astuce comme celle là, qui m'aura pour le coup fait économiser une révision. C'était surtout très plaisant à mettre en oeuvre et ça m'a permis de démystifier la synchronisation des carburateurs.
Qui a dit que c'était compliqué ?..."
Photos : Sébastien
26 juin 2010
André :
André n'a pas hésité à écrire un long article sur l'aventure de son dépressiomètre.
L'adaptation aux 4 cylindres de son Vmax a en effet suscité bien des interrogations, mais (copié par A. Einstein lui-même) André a fait sienne cette devise : "La science ne connait pas d'échec, mais que des abandons".
Quand sa moto cafouille, ratatouille, boîtille, le réflexe est de saisir un tournevis, et d’agir sur les vis de ralenti, du moins en réflexe d’ancien mécanicien, en espérant rétablir, en premier secours, le gazouilli habituel de sa monture préférée !
C’est ce que j’ai fais sur ma moto, un Vmax de 2001, 13000 Km, tout origine, chouchouté évidemment, et qui soudainement avait décidé de ne plus tenir le ralenti, sauf à jongler avec la poignée de gaz pour ne pas câler ?
Cette manœuvre de "survie" était sans compter avec la complexité des ingénieurs de chez Yamaha qui se sont creusés la tête pour les points d’appui des vis de ralenti qui régissent les uns avec les autres ?

Sur un quatre cylindres "normal", en général, chaque vis de butée de ralenti appuie sur une partie fixe du carburateur, ou sur une rampe commune, mais sur ce modèle, c’est bien plus compliqué mécaniquement, j’en ai fais les frais en agissant sur une seule vis sans prendre en compte ses copines !
Je suis alors entré dans une recherche sur Internet, pour trouver quelques conseils sur la réalisation d’un dépressiomètre pour venir à bout de ces quatre gros carburateurs gloutons (Mikuni)
Avant tout, j’ai extrais le groupe des quatre carburateurs, déposé le tout sur l’établi, et démonté chacun pour un nettoyage en règle. J’ai découvert les aiguilles encrassées, un boisseau calaminé par des dépôts gras solides, sans doute une solidification des retours de reniflard d’huile ?
Il faut dire que ma moto est réservée au loisir, elle n’était pas sortie depuis longtemps.
Donc passage délicat des aiguilles au miror, nettoyage de tous les boisseaux (plastiques ?) à l’essence, soufflette gicleurs, vérification des membranes, et remontage. En passant, j’ai remplacé les vis de couvercle de cuve à tête cruciforme par des vis à six pans creux (magasin de bricolage) leur démontage difficile les a "traumatisées".

Première réalisation du dépressiomètre :
  • 8 m de tuyau cristal diamètre 8 mm
  • Réalisation d’un réservoir avec 4 sorties et une de remplissage
  • Réalisation de quatre bouchons creux
  • Usinage de quatre réducteurs 6mm/2,5 mm (facultatif ?)
  • Quatre colonnes de 2 m
  • Fixation de quatre guides de tube sur une planche
  • A ce sujet je vous délivre un truc trouvé complètement par hasard : pour fixer les tuyaux plastiques verticalement, je les ai clipsés dans les rainures d'une goulotte de fils électriques (sans son couvercle) clouée sur la planche, les tuyaux s’emprisonnent à merveille dans les rainures, magique !
Dans un premier temps, j’avais mis de l’huile de tronçonneuse dans les tuyaux, espérant une meilleure inertie des niveaux, erreur, de toute façon, la première mise en route du moteur avec les quatre tuyaux sur les carburateurs, une colonne est montée immédiatement, j’ai coupé le moteur avant qu’il fasse un "cul sec" de mon huile, à l’évidence, il y avait une très mauvaise synchro !
J’ai abandonné la solution avec le réservoir, mis de l’huile moteur (5/40) et j’ai connecté une nourrice du même diamètre que les tuyaux à la base des quatre tuyaux, espérant que la dépression de l’un aille puiser dans les colonnes des autres pour la meilleure harmonie possible ?
Un démarrage sur ce système n’a pas amélioré grand chose, le déséquilibre était tellement important que je n’avais pas le temps d’agir sur les réglages, l’huile d’une colonne était, encore un fois, aspirée rapidement, entraînant l’air dans les autres, galère…
J’ai trouvé dans mes babioles des tuyaux de plastique plus petits, enfichables dans les tuyaux cristal, qui m’ont permis de rallonger les colonnes, j’ai rajouté de l’huile, et tenté un nouvel essai, même gloutonnerie, même problème, avec un peu plus de délai pour intervenir sur les vis, mais pas pratique.

J’ai alors suivi les conseils trouvés sur un site, à savoir travailler sur deux cylindres à la fois. J’ai profité de la disponibilité des deux colonnes inutilisées pour les mettre bout à bout, ce qui me faisait deux colonnes de 4m, réunies à leur base (un grand U) de quoi gérer plus facilement l’équilibre sur deux cylindres.
Sachant que le cylindre n°1 (avant gauche) fait office de référence, pas de vis de réglage papillon, juste une vis de richesse. J’ai alors réussi à équilibrer les battements de dépression de chaque cylindre au même niveau.
Une fois cette opération réussie, j’ai alors remis la configuration en quatre cylindres, et j’ai pu alors jouer sur les vis de butée de ralenti pour voir les quatre colonnes danser au rythme des admissions presque au même niveau, en constatant qu’il faut attendre un peu après chaque action sur les vis, il y a une certaine inertie, il faut être patient et tourner chaque vis d’une petite quantité à la fois.
Avant tout ce travail, j’ai positionné les quatre vis de richesse à –2,5 tours depuis butée (attention pas de serrage excessif !) comme indiqué en consigne.
A la suite de cela, j’ai parcouru une cinquantaine de kilomètres, et j’ai apprécié le nettoyage des aiguilles, de leurs puits, et des boisseaux "l’essorage" de la poignée de gaz (sur une courte distance !!!) m’a permis de retrouver le caractère de cette machine…
Je vais tout de même reprendre l’équilibre des carburateurs, mais cette fois en agissant sur les vis de richesse pour équilibrer parfaitement le ralenti.
A ce sujet, je vous livre un truc que vous connaissez sans doute :
Vous prenez un bout de tuyau de gaz butane (parce qu’il est un peu rigide) vous enlevez le filtre à air pour un accès libre aux entrées de carburateurs, et vous laissez le moteur tourner au ralenti. Vous placez le bout du tuyau au dessus du papillon à hauteur de la vis de ralenti, et l’autre bout "dans" votre oreille, sans toutefois tarauder le tuyau dans le conduit d’oreille !! Hi……
Avant de toucher aux vis de richesses, écoutez chaque carburateur au même endroit, vous aller entendre une succion très précise de l’admission air/essence. Il suffit de jouer sur la vis de ralenti pour ajuster la "musique"

Si les vis de ralenti sont dévissées d’une même manière on peu se servir de ce tuyau pour les vis de butée, mais au final, vis de butée et vis de ralenti sont intimement liées. C’est comme cela que j’ai préréglé les carburateurs avant de connecter le dépressiomètre.
Dans une autre vie, quand j’étais mécano, je préréglais les moteurs multicarburateurs avec ce truc-là, et le banc Souriau qui venait derrière ne contrariait pas beaucoup mon tuyau de gaz.

Je pense à la réalisation d’un dépressiomètre électronique, je "phosphore" actuellement sur le capteur (magnétique, optique, effet hall, etc…) source de toute information dans ce domaine, ce qui me permettrait d’agir plus rapidement sur des dépressions fortement déréglées avant de voir mes colonnes d’huile disparaître dans les pipes d’admission !

J’aimerai remercier les auteurs de réalisations existantes qui m’ont permis de me documenter sur la réalisation d’un dépressiomètre, dont votre site et http://vmaxleclub.free.fr/synchro.htm.
Soyez indulgent sur la présentation de mon installation, à force de modifications et d’expériences, le support ressemble à une friteuse. A mon retour de vacances, je vais reprendre ce prototype pour lui donner un aspect plus présentable.
Quand au modèle dessiné, rien de bien innovant, ni exploit, juste une réalisation qui marche.

Bon bricolage, et bonne route.

Photos et texte : André
22 mai 2010
Alonso :
Ici, c'est le message laissé par Alonso sur le Livre d'Or de l'Amicale :
"...Un collégue m'a envoyé la page du contrôleur de dépression de PhiZo sur idée de Gunther, car il me fallait régler la SV650 injection de mon fils.
Avec quelques modifs perso et de l'huile d'olive tout s'est bien passé et le réglage est hyper fin !
Merci beaucoup !"
Photos : Alonso
4 avril 2010
Daniel :
Voici mon dépressiométre que j'ai copié sur le site :
  • Une planche de parquet,
  • 2 couvercles de pots de paté ( ou confiture, moutarde, cornichons... ),
  • 4 pontets guides fil électrique,
  • Une bande de Tesa en blanc,
  • 5 métres de tuyau transparent diamétre 4x6,
  • 2 robinets achetés chez Jardiland,
  • Un peu d'huile d'olive mélangée à 20 % avec de l'huile de boîte de vitesses Ecauto (ces 2 huiles sont de couleur verte !).
  • ...et un autocollant de l'Amicale !
Bien amicalement !
Daniel
Photos : Daniel
19 mai 2008
Gomi :
"...l'idée du dépressiomètre, je l'ai fait a ma sauce comme tout le monde.
J'ai eu dés le début une idée qui me trottait dans la tête, et j'ai finalement trouvé ce que c'était : du matériel d'arrosage.
Le but est de monter un systeme modulable en fonction du nombre de cylindres, vu que j'ai deux motos ( deux et trois cylindres ), ça permet aussi de dépanner les copains si ils ont une bécane ou une voiture avec un nombre de cylindres différent.
Voilà donc des photos de la réalisation, avec un répartiteur d'arrosage à 4 voies a la base, de marque Aqua-Flow, mais d'autres font peut-être aussi bien, et sur chaque ligne, un robinet qu'on peut ouvrir/fermer, selon qu'on a 2, 3 ou 4 cylindres sur sa bécane.
Pas de soudure : le tuyau, c'est du souple, n'ayant pas trouvé de rigide... Donc un collier tous les 30 cm pour bien tenir tout ça, le tuyau cristal est enfoncé à chaud (chauffé sur le gaz).
La quatrième voie, inutilisée, m'a servi à remplir le systeme (avec de l'huile "Superflo" de chaîne de tronçonneuse, que je trouve assez dense et "collante"). Puis on ferme la voie, et on garde les trois autres ouvertes dans le cas du réglage de mes trois cylindres de Tiger à carbus !"
Photos : Gomi
Mars 2008
Frédéric :
"...sur vos bons conseils je me suis fabriqué un depressiometre pour ma syncro carbu. Le résultat est totalement bluffant, le réglage se fait en deux minutes avec une précision diabolique..."
A ceux qui se demandent quoi peut bien servir un dépressiomètre... pour régler une TY monocylindre....
Regardez mieux, puis précipitez-vous sur la page http://www.loeil2fred.com pour apprécier les Yamaha 525 XTY et 700 XTY.
Photo : Frédéric
11 janvier 2008
Stéphane :
Comment recycler une banale tour de rangement pour CD :
"Grace à votre article sur la fabrication d'un depressiometre maison, j'ai pu faire le mien. Et ainsi procéder à la synchro des carbus .../... Je vous joins une photo de mon oeuvre."
Photo : Stéphane
11 janvier 2008
Jean-Philippe :
Une belle extrapolation pour une version 4 cylindres :
"Bonjour les amis ! .../...
Ci-joint un document pour le depressiomètre que j ai fabriqué. Je n ai pas réalisé d'amortisseur, et j ai mis de huile de direction assistée de couleur rouge ..."
Photos : Jean-Philippe
23 septembre 2006
Pierre :
Pierre, visiteur du site, nous a aimablement communiqué le compte-rendu de sa propre réalisation :
"...j'ai eu quelques problèmes au début à cause d'une prise d'air qui faussait la mesure et puis la moto qui engloutissait toute l'huile.
Une suggestion peut-être, tu pourrais mentionner que l'on voit la colonne osciller au rythme des pulsations du moteur.
Conclusion, je suis ravi d'avoir pu me débrouiller tout seul (ou presque, ma femme m'a aidé et sans ta notice je n'aurai pas commencé), sans secours d'électronique, à mettre en oeuvre des concepts de physique de base et en plus çà marche.
Ma moto m'affiche un pouls de sportif avec un ralenti imperturbable quoiqu'il arrive à 800tr /mn...."
Photos : Pierre
22 mars 2007
C'est par une belle journée de printemps que PhiZo et Vincent sont allés tester la réalisation du Mitch
"Après une séance de réglage (rendue périlleuse par l'absorption préalable de boissons diverses) la machine à fumée du Mitch a retrouvé la pulsation imperturbable d'un coureur cycliste colombien..."
Photo : Mitch
25 février 2007
Jef :
"bonjour, je vous envoie mon modèle personnalisé de votre dépressiomètre. Il est vrai nettement moins beau que le votre , mais qui fonctionne parfaitement.
Il ne m'a pas fallu + de 15 mn pour le réaliser et il ne m'a coûté que quelques pièces qui trainaient au fond de mes caisses de bricolage. (tuyau de gaz butane de barbecue + tuyau translucide pour la lecture + colliers d'électricien et plaque métallique).
Rien d'extraordinaire dans sa conception ni dans sa réalisation, mais si cela peut aider certains d'entre nous..."
Photo : Jef
samedi 17 février 2007 - 19:12:05
Message reçu sur le site :
"propriétaire d'une déjà vénérable BMW R80 GS, j'ai pu tester votre dépressiométre. Excellent, je me demande si certains professionnels sont capables de faire des réglages aussi au poil !!"
jeudi 28 décembre 2006 - 21:03:08
Message reçu sur le site :
"Bonsoir, j'ai trouvé votre site en recherchant des plans permettant de fabriquer un dépressiomètre pour régler les 4 carburateurs de ma BMW K1100lt.
J'ai parcouru pratiquement toutes les pages du site. Super les reportages sur les voyages, et bravo à ceux qui sont partis et revenus du cap nord. Très bien également les astuces et les plans à disposition des mordus des motos russes. BRAVO A L'AMICALE !!!
Concernant le dépressiomètre à huile quelques précisions pour ceux qui comme moi possède une 4 cylindres pas très bien synchronisés : Surtoût ne chercher pas à synchroniser les 4 cylindres simultanément (la galère...) 1. Syncronisation à maxi (1 300 trs/m): régler 2 par 2 (1+2) (3+4) ensuite régler le groupe 1+2 par rapport au 3+4 en serrant au préalable en butée les vis de richesse. 2. Descendre le régime à 1000 trs/m (dévisser les vis de richesse d'1 tour) : régler les 4 cylindre ensemble en agissant sur les vis de richesse."
Cordialement, Maurice "motard depuis 30 ans"


Et on n'oublie pas Dominique qui, avec une extension pour 4 cylindres, est devenu un partisan acharné de l'efficacité économique...


RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL DU SITE