En complément de l’article de Didier, objet de l’actualité n°265 du 02/01/2014 De la moto et de l'histoire des moto-clubs, je vous propose de vous "recueillir" - c’est le mot qui convient - sur ce petit ouvrage.
Emanation de la revue "CULBUTEUR" et passé inaperçu en 1976 dans le monde de l’édition – Pourtant d’ALBIN MICHEL – cet ouvrage de Patrice VANONI passe en revue sans concessions le monde de la moto au moment de sa renaissance.
"LES CULBUTEURS c’est le livre d’une rencontre. Rencontre entre les jeunes, un peu bloqués à leur guidon et les marginaux de la nouvelle culture... ...Premier objet de désir quand on sort de l’enfance et des jouets, premier engin d’évasion et de liberté, le deux roues a pris l’ampleur d’un phénomène de rupture. Les interdits et les oppositions des parents ont créé autour du deux-roues un mythe qui valait bien que l’on se batte pour lui"...
Il ne s’agit pas là d’une bande dessinée, mais d’une implication circonspecte dans "Le Monde de la Moto" tel qu’il était à cette époque.
P. VANONI y aborde autant les rituels coutumiers de la vie des clubs, que les aspects sportifs ou contestataires du moment. Les témoignages, nombreux – tel celui de Pierre CLOSTERMANN, pilote de chasse héros de la bataille d’Angleterre – permettent d’aborder et de comprendre la psychologie de ce "Monde" si controversé du moment. Monde qui était alors en décalage avec le "bien pensant" ordinaire.
Le rôle des industriels a profondément modifié cet aspect de la moto, et il est bon de faire ce retour "aux sources", là où "Les motards commençaient, maladroitement parfois, à s’exprimer comme les autres jeunes. Ils sortaient de leurs boulons pour rejoindre tous les autres jeunes dans leur opposition à la trop vieille et trop poussiéreuse France de Pompidou"...
Ce livre de 208 pages, est illustré de 29 photos et de 10 dessins d’humoristes.
Il est complété d’annexes d’Alain DISTER, et de références bibliographiques et cinématographiques. Il vous ravira, seulement parce que c’est connu : on se sent bien chez soi !

Seule une femme pouvait écrire ce livre. Seule une slave pouvait rendre perceptible l'âme de ces femmes qui donnèrent leur jeunesse et leur vie à la nation russe.
Elles rentrèrent chez elles et bien vite un couvercle enferma leurs actions héroïques ou le service harassant des simples lingères dans le mutisme politique. La vérité fut dévoilée il y a peu de temps - en 2004 - à la sortie du livre de Svetlana Alexievitch (traduit du russe).
Ramper sous les balles allemandes, traîner les hommes blessés sur le champ de bataille, décimer l'ennemi, apprendre la technique du pilotage des avions ou des chars, amputer des bras et des jambes douze heures par jour, porter des bassines d'eau de lessive noire du sang des uniformes troués, telles furent - parmi bien d'autres - les missions qu'on leur assigna.
Elles étaient enrôlées sur leur propre décision patriotique, ou convoquées pour servir. Beaucoup d'entre elles le firent à 15 ou 16 ans. Après 4 ans de guerre elles retrouvèrent leurs foyers à 20 ans... marquées à vie par l'horreur de cette guerre, dont le prix fut de 20 millions de vies humaines.


Autres lectures sur le même sujet :
« Les sorcières de la nuit » Bruce Myles , Ed. Albin Michel.
Une histoire des femmes pilotes du 46ème Régiment de Bombardiers de Nuit, on en parle un peu ici
« La rose de Stalingrad » Valérie Bénaïm & J-Claude Hallé, Ed. flammarion.
Wikipédia est aussi une source intéressante avec des pages sur Lydia_Litvaket et Iekaterina_Budanova (le "lys blanc" ou "la rose de Stalingrad" justement..) parmi des milliers d'anonymes...

Edité en 2007 à compte d'auteur, ce livre a reçu le soutien de l'Automotoclub Storico Italiano.
Il relate l'évolution de la BMW R75 durant les années de guerre 1941 à 1944.
A défaut de posséder cette machine, on peut remplacer ce rêve devenu inaccessible, par la lecture de ces manuels extraordinaires. Les photos d'une grande qualité qui émaillent cette oeuvre, ainsi que la précision des renseignements fournis seront une aide précieuse pour les amateurs non avertis, et les collectionneurs spécialistes de ce sujet considéré par plus d'un comme "une ode à la mécanique".
De ce qui se faisait de mieux à l'époque, depuis les sables brulants du désert jusqu'aux plaines gelées des terribles hivers russes, cette moto - nous dirons cet attelage - a rempli une multitude de taches sur tous les théâtres de guerre du dernier conflit mondial.
Giovanni Bianchi nous fait partager cette passion dans ce livre totalement bilingue Italien - anglais.
Assurément un investissement à faire figurer dans votre bibliothèque. Il est possible de se procurer ce livre auprès de l'auteur :
Il est conseillé de les acheter ensemble.
Coordonnées de l'auteur :

Plus fouillé que L'atelier du motocycliste, extrêmement détaillé, il fourmille dans ses 370 pages d'un nombre inouï de dessins, de connaissances et de conseils pratiques.
On accède avec ce livre à la théorie du fonctionnement des moteurs, et à la technologie PAR L'EXEMPLE. La didactique et l'explication littérale "en bon français" (c'est devenu rare !) y sont d'une grande clarté.
Fonctionnement, distribution, graissage, électricité, organes de transmission et d'utilisation,, choix des machines, entretien, un excellent chapitre touchant à la pratique et aux réglages des side-car sont abordés ici avec force détails.
On pourrait penser à priori que les connaissances y incluses sont surannées ! Hé bien pas du tout, et vous trouverez ici des réponses à beaucoup de questions d'ordre pratique.

Egalement, les amateurs de "petites vieilles" seront friants des dessins et publicités "d'époque" qui illustrent cet ouvrage.
De quoi vous encourager, c'est sur, à mettre les mains dans le cambouis...

Comment organiser votre espace de travail, les trucs pratiques, l'outillage et le B.A. BA des tours de main : tout est là pour vous convaincre de faire vous-même les interventions de base, et d'autres plus complexes.
Vous ne serez plus sans moyens pour discuter avec les copains et le pro. des opérations que vous ne pouvez pas réaliser.
Si la technologie des motos a évolué, pour la pratique, les connaissances de bases restent les mêmes et sont immuablement figées dans ce manuel formidable.

155 pages de dessins d'une grande clarté, et d'explications extraordinairement didactiques et simples pour vous encourager dans la pratique de l'entretien de votre moto et sauvegarder vos finances ! Ce n'est pas rien...

"Le plus grand scandale d'espionnage de l'histoire du sport mécanique", "Comment l'un des plus grands constructeurs japonais vole le secret d'un scientifique nazi"... La jaquette du livre ressemble à une "une" de presse de caniveau et dans la foulée atteint sans vergogne le point Godwin en 4eme de couv...
C'est l'éditeur qui a dû écrire ça, car l'ouvrage lui même fait preuve de plus de finesse et de retenue, et il est absolument passionnant !
On y apprend comment après-guerre, Walter Kaaden l'ingénieur en charge du développement à l'usine MZ, utilise ses connaissances des flux gazeux, acquises à Peenemüde en travaillant sur les V1, pour mettre au point les échappements des moteurs 2 temps. Il a aussi mis au point l'admission par distributeur rotatif, et sorti de la poussière un vieux brevet Zündapp concernant un transfert supplémentaire. Ce sont des avancées majeures qui transforment les pétarots poussifs et fumants en moteurs rugissants et diaboliques dont il sera le premier à tirer 200 cv au litre...
Du coup la MZ, avec l'aval des politiques qui y voient une occasion de faire briller la "technologie communiste", commence à s'engager en grands prix et à tailler des croupières aux écuries "capitalistes"... puis à les devancer régulièrement !
Le pilote vedette de MZ est Ernst Degner, qui est également un brillant ingénieur et participe activement au développement des machines.
1961 (année de la construction du mur de Berlin) doit voir son avènement au titre de champion du monde... Mais lors du grand prix de Suède à Kristianstad, il disparait à l'ouest, sa famille a été exfiltrèe d'Allemagne de l'est quelques heures auparavant, dans un coffre de voiture.
Le scandale est grand car le pilote est un symbole politique, mais il est aussi une richesse industrielle puique le principal bénéficiaire de l'affaire est Suzuki chez qui Degner entame une carrière... d'ingénieur et pilote ! Il a su monnayer ses compétences technologiques, ainsi que quelques pièces et plans en provenance de Zschopau.
Jusqu'alors Suzuki pataugeait au fond des classement, victime des railleries de paddocks... Mais à partir de 1962 elle commence à rafler les podiums avec des machines ressemblant étrangement à des MZ !
Par la suite les 2 temps allaient monter en puissance d'une manière irrésistible, les quatre temps eurent beau se livrer à une débauche technologique, rien n'y fit. Honda essaya de lutter avec la dernière énergie : 50cm³ bicylindres, 125 cm³ 5 cylindres, 250 cm³ 6 cylindres (une 50 cm³ 4 cyclindres et une 250 cm³ V8 auraient été à l'étude) rien ne pouvait lutter contre les simples, légers et surpuissants 2 temps.
Bref l'histoire (qui ne s'arrète pas là) est fertile en rebondissements. Elle est également un témoignage captivant sur le monde des Grands Prix, décrivant un sport épique et précaire (224 morts sur l'île de Mann en 1 siècle d'existence, les coureurs disaient en plaisantant que le circuit de Spa-Francorchamps était tellement bordé de stèles qu'il n'y avait plus besoin de barrière).
On apprend aussi qu'en 1962 les organisateurs du Tourist Trophy rajoutèrent un point de règlement obligeant les pilotes de 50 cm³ à peser au moins 60 kg. Si ce point obligea Degner - plutôt fluet - à forcer sur ses repas il avait surtout pour cible l'exquise Béryl Swain, première femme à courir en grand prix. Elle dut recourir à un régime forcé de 6 semaines (gâteaux, pain, patates, bonbons, matières grasses) pour être acceptée... à contre-coeur, et effectuer une performance plus qu'honorable !
Mais les grands prix sont une affaire d'hommes, et après avoir prétendu qu'une "femme sur la piste accroissait le danger" la FIM interdit la pratique féminine car "personne n'aurait aimé voir une si charmante personne blessée lors d'une course"...

Bref, ce bouquin est foisonnant et absolument prenant, mélangeant thriller, technologie et histoire politique, je vous le recommande à 25000 tours/minute... si vous comprenez l'anglais.

Ce livre est un authentique livre d'histoire, une référence qui a demandé deux années de travail. H. Léonard y "... privilégie les aspects les plus méconnus de l'organisation de l'industrie soviétique, des programmes, des projets et des essais. Les critères opérationnels sont principalement abordés sous un angle technique à l'appui d'une analyse pointue des matériels.. ". Surpris par le chapitre " chasseurs à moteur-fusée et à propulsion mixte " depuis 1940. Un régal pour moi qui ne connaissais que le Me 263 allemand... Vraiment formidable, n'est plus édité mais si vous trouvez d'occasion, enrichissez votre bibli-aéro. Sans hésiter, pas une seconde !

C'est est un excellent ouvrage d'histoire aéronautique russe, enrichi d'une multitude de photos d'époque. Il ne se contente pas de citer des modèles d'avions, mais entre aussi dans l'étude des systèmes de largage des projectiles, et celle des armements. Y sont inclus les prototypes qui ne débouchèrent sur aucun développement, ce qui corrobore l'intérêt objectif de Monsieur H. Léonard pour sa passion.

Thierry Wagener est Amicaliste. Mais aussi journaliste. Et écrivain, Et cetera...
Et il est Belge.
Et surtout curieux et s'intéressant à tout, et cherchant à comprendre, d'où cet ouvrage, dont il nous dit :
"J'ai passé ces derniers mois à la rédaction d'un livre traitant de la Force Aérienne belge, dans un contexte politique marqué par la main-mise de la communauté flamande sur l'armée et plus généralement sur tous les rouages de l'Etat belge.
Le point de départ est l'expérience vécue par le colonel aviateur qui commandait la base aérienne de Florennes, à quinze km de chez moi. Il a dénoncé la "flamandisation" de l'armée à la TV, ce qui a provoqué la colère de l'Etat-Major et de graves ennuis à ce militaire qui brisait un tabou. C'en est devenu une affaire d'Etat avec la création d'une sous-commission d'enquête parlementaire, tant les enjeux nationaux et internationaux sont importants."
Et voici la présentation de l'éditeur :
"Le colonel Luc Gennart a été le commandant de la base aérienne de Florennes. Le 16 octobre 2010, il avait dénoncé la "flamandisation" de l'armée, assurant que les "francophones n'ont plus rien à (y) dire" et disant craindre pour la fermeture de cette installation et le transfert de ses avions en Flandre. Cette sortie médiatique lui avait valu une double sanction : être relevé prématurément de son commandement et être privé des fastes de son unité qui se déroulaient le 29 octobre à Namur. Mais la sanction avait été levée in extremis par le Conseil d'Etat saisi en extrême urgence, qui avait estimé que la hiérarchie faisait subir à l'officier un préjudice grave et difficilement réparable et qu'il était victime d'une atteinte à l'honneur et à sa réputation. L'officier a donc quitté son commandement à la date prévue depuis le mois de juin. Mais son combat n'est pas fini pour autant. Dans ce livre d'entretiens, il assène ses arguments. Au delà de son histoire personnelle, le Colonel Gennart évoque l'absurdité des décisions de l'Etat Major, qui semblent privilégier les intérêts locaux aux intérêts stratégiques et militaires."

Ce livre est publié par la maison d'édition "La Muette", filiale belge des Editions du Bord de l'Eau (situées à Bordeaux). On peut le commander en France via le site Amazon.fr

Ce livre nous est proposé par Philippe et voici ce qu'il en dit :
"...je viens de terminer cet excellent roman qui est une invite à la culture de la "Danse". Au delà de cela, y est dessinée l'apprentissage et la vie de danseuses de haut niveau, celles du Bolchoï.
On y apprend que cette vie n'est pas aussi rose que le sont certains tutus, que les intrigues et les inimitiés y sont présents autant que dans d'autres milieux professionnels.
Le contexte se situe dans l'ancienne union soviétique, et le stalinisme. L'intrigue, féconde en rebondissements jusqu'au bout du livre, vous laisse en haleine, et on a quelque difficulté à poser ce manuel pour retrouver notre actualité quotidienne."

Dans l'ordre :

• Probablement le plus vieux bouquin Russe qui parle de mécanique (1923),
• Un livre sympa, Letton, qui raconte l'histoire du sport motocycliste, en liberté, sous le joug Allemand... puis Russe ! Ils n'ont pas eu la vie facile !!
• De la litterature Lituanienne (assez facile à trouver d'occasion, mais pas bon marché) et Hongroise qui parle des motos de l'Est en général,
• Un plus récent avec une belle Volga en couverture,
• Le dernier, vraiment très complet. C'est plus facile à lire que Gorky, avec de nombreux dessins et côtes (tous les outils spéciaux y sont).

Evidemment, ceci s'adresse aux plus jeunes d'entre nous !
Ce N° d'avril d'Histoires pour les tout petits est un "Spécial Russie" probablement destiné à doper les ventes après avoir épuisé d'autres sujets tels que "Les francs-maçons", "Les français et l'argent", "Dans l'enfer de la drogue", etc...
Sous un joli trait bien rond, on y découvre tout le charme de l'imagerie traditionnelle Russe : Le Baïkal, la forêt, l'isba, l'ours, les matriochkas, les costumes folkloriques, la Kolyma, etc...
C'est éducatif, quoique nos jeunes amis risquent de ressentir une légère différence le jour où ils rencontreront pour de vrai les "nouveaux russes"...
En tout cas, ici, à la rédaction, on adore (et en plus il y a le "CD de tes contes", on se le passe en boucle) !

En 1957, Jean-Pierre Pedrazzini et Dominique Lapierre, tous deux journalistes (ou plutôt "reporters") à Paris-Match, se voient accorder l'autorisation de voyager "librement" au travers de la grande URSS.
Ecrit en 2005 à partir d'articles parus à l'époque et des souvenirs de Dominique Lapierre, l'ouvrage oscille indécisement entre l'analyse sociale... et le reportage "à scoop" avec toutes les exagérations que cela entraîne...
Il s'agit donc d'une découverte de l'univers socialiste par deux jeunes couples qu'on devine aussi légèrement infatués d'être les représentant de la "french way of life" des glorieuse fifties : Simca Marly, parfums prestigieux, foulards hermès et mode parisienne...
La découverte des uns par les autres (et vice-versa) n'est pas inintéressante, et une fois admis qu'il s'agit d'un ouvrage de journaliste, pas d'historien, cela se lit avec plaisir.
Lors de sa sortie, en 2005, cet ouvrage nous fut recommandé par la Prézzzidounette elle-même !

- "Comment est-il mort ?"
- "Il est tombé du cinquième étage. Il semblerait qu'il ait été occupé à laver les carreaux, mais étrangement, ce n'était pas chez lui. En outre il faisait nuit."

Si on rajoute aux propos précédents que "l'accidenté" en question est un député en activité, les propos ne manquent pas de sel...
Ce roman/polar d'Andreï Kourkov est en tout cas un étrange ouvrage. A Kiev, Victor, neurasthénique et désabusé vit solitairement en compagnie de Micha le pingouin (en fait un manchot...).
Les problèmes financiers contraignent ce journaliste à accepter un curieux emploi de nécrologiste par anticipation. Et puis soudain toutes les personnes qui ont suscité sa prose se mettent à mourir... De façon violente, bien-sûr...
Le pingouin lui-même, témoin silencieux et sympathique qui participe aux revenus du ménage par un petit job de "participant aux enterrements" rajoute au caractère farfelu de l'ouvrage.
C'est parfois compliqué, comme la vie en Ukraine, mais ça se lit en tout cas sans déplaisir !

"Ce n'était pas l'URSS qu'il regrettait, mais la cohésion de ce monde enfui, et la possibilité qu'il offrait d'être soi-même cohérent."

Dans le premier tome il s'agissait de péripéties... Dans ce second ouvrage, tout s'accélère pour Victor et Micha, qui vivent de véritables aventures, ensemble ou séparés, et voyagent de Kiev à Moscou, et même en Tchétchénie, en Croatie...
Dans le monde aléatoire qu'est devenue l'ex-URSS les rebondissements et les situations farfelues (ou tragiques) ne manquent pas, pour notre plus grand plaisir, sous l'oeil perplexe de Micha, cet étonnant "pingouin" que plus rien ne surprend.
Dans Wikipedia, on peut lire à propos d'Andreï Kourkov : "Ses romans se caractérisent par un regard acéré et ironique sur la vie dans les sociétés postsoviétiques. On y trouve quantité de situations absconses de la vie quotidienne russe ou ukrainienne qui déformées à l'extrême deviennent surréalistes. Cependant, Kourkov pose un regard toujours grave et tendre sur ses personnages."
C'est vrai !

Hé hé...
C'est soviétique, issu de la "Grande Guerre Patriotique", c'est mécanique, ça fait du bruit, ça sent l'essence... Ça roule souvent sur 3 roues et des fois ça vole...
Qu'est-ce que c'est ?
Pour une fois ça n'est pas un attelage DneprUral !
Herbert Léonard (oui, le chanteur) est LE spécialiste de l'aviation russe et il nous livre ici un magnifique ouvrage, probablement pas loin d'être exhaustif. Les textes et les dessins sont de lui et on sent vraiment la plume du passionné et du savant.
Polikarpov, Yakovlev, Mikoan-Gouryevitch, Lavotchkine, Tomachevitch... On est plongé au coeur d'une période d'accélérations techniques incroyables. Il faut faire vite et bien, mener de front recherche et production de masse pour faire face à un adversaire également inventif.
Derrière la liste des caractéristiques des appareils, le recensement de tentatives diverses, on sent la présence d'une vibrante aventure humaine et technologique.

Pourquoi ce livre dans "notre" bibli ?
D'abord parce que les Harley sont de belles et bonnes machines
Et aussi parce qu'en 1942 la marque a produit un clone de la BMW R71 à la brève durée de vie...
Sauf que là, la légende est un peu fantaisiste, comment peut-on copier sciemment une machine, puis s'étonner de la similitude avec un modèle de la concurrence ?
Sinon, conformément à son titre, l'ouvrage traite plus volontiers d'aérographe et de customisation que de pistons et de soupapes, mais c'est pas désagréable pour autant.

Les motos militaires sont (ou plutôt ont été) très souvent des attelages, ça fait une bonne raison de lire ce superbe bouquin !
C'est passionnant, richement illustré et documenté et plein de ces petites historiettes qui font la Grande Histoire.
Comment quelques techniciens visionnaires se battent contre l'immobilisme de la hiérarchie, comment les industriels pour qui les marchés de l'état sont une manne providentielle, se tirent une bourre pas toujours loyale, comment le marché civil influe sur le marché militaire (et vice-versa), tout est dans ce livre !
Enfin surtout ce qui concerne les motos françaises, et européennes, et américaines évidemment...
Page 116 on peut lire :
"Le 23 août 1939, l'Allemagne et l'URSS signent le pacte de non-agression germano-soviétique. Plus discrète est la signature, le 20 août, d'un accord commercial d'aide industrielle entre les deux pays... De la technologie germanique contre du pétrole soviétique. Parmi les accords technologiqes figure la fabrication de motocyclettes. Le modèle choisi, la BMW R71, aura une nombreuse descendance."
Et c'est tout !!!!!
On n'en saura pas plus sur les Ural, Dnepr, Chang-Jiang, rien sur les motos soviétiques et chinoises...
Oui, ça rend un peu triste, mais c'est quand-même un super bouquin !

Jean-François est formateur, et créateur de stages de "prise en main" d'attelages à l'Amicale Sidecariste de France.
Il sait donc de quoi il parle quand il s'agit de technique, législation, dynamique et mécanique des motocyclettes attelées, qu'il s'agisse de modernités en plastique, ou bien d'anachronismes, en vraie tôle qui rouille, comme on les aime.
Cet ouvrage devrait donc être consulté par tous ceux concernés par le sujet, "vétérans" qui croient tout savoir, ou bien novices prêts à sauter le pas, mais que rebutent toutes les histoires alarmantes (et souvent vraies !) qu'ils entendent sur la pratique du side.
C'est clair, c'est simple, bien foutu, et on y apprend comment doucement dompter la bête.
Sans oublier cet adage synthétique : "En attelage, c'est quand ça commence à aller bien que ça va mal !"
Brrrr !

Eric Bonneau est Amicaliste.
Ce n'est pas la moindre de ses qualités, certes, mais ce n'est pas la seule...
En effet, prenant plaisir à partager les expériences de sa vie de motard, il a réalisé cet ouvrage consacré à SES motos.
C'est éclectique de par les véhicules utilisés, et (contrairement à ce qu'en prétend le titre...) très intéressant. Parce qu'il parle moins des performances des machines que de leur agrément de conduite, et que lorsqu'on ne s'inscrit pas dans une course à l'armement les petits calibres s'avèrent parfois aussi efficaces que la grosse cavalerie.
Bref, ça va de la 125 à la 1200 et c'est bon !
Et en fin d'ouvrage une partie plus "technique" aide à décortiquer les notions de couple, puissance, etc...
Et je ferais 2 critiques :
- Il ne parle pas de toutes ses motos... C'est parce qu'il faut chercher sur son site les pages consacrées à la MZ 1000 S et à l'Ural Ranger...
- y'a pas de photos, flûte !
Cet ouvrage est disponible librement en téléchargement, avec une version spécialement dédicacée pour les Amicalistes !

La belle Anne-France ne désarme pas ! En 1982, elle remet le couvert pour une troisième aventure motocycliste, cette fois-ci sur le continent Latino-Américain, et avec une Honda 250 xls.
Apparemment une bonne machine aux suspensions plusieurs fois encensées...
Mais le talent d'Anne-France c'est évidemment le regard qu'elle porte sur le monde. Emue, touchée, séduite, elle apprécie l'authenticité des êtres...
... et se révolte aussi contre les coutumes stupides et la résignation séculaire. Contre les états profiteurs, les exploitateurs de toutes sortes, les corrompus...
Et contre les voleurs d'appareils photos !
Bref, il y a la-dedans de la grâce, des coups de gueule, et aussi beaucoup d'humour parce que c'est une sacrée marrante !

Depuis plus de vingt ans, à travers les aventures d'Arkady Renko, son héros récurrent, Martin Cruz-Smith trace le sombre tableau d'une Russie (et des républiques annexes) en train d'affronter une dure mutation politique et économique, donc sociale.
Anciens apparatchiks et nouveaux riches... mafia et nouveaux pauvres... sur un fond de combines pour survivre, le tableau peu réjouissant (mais idéal pour des polars) d'une société en plein délabrement.
Dans ce monde sans règles où les passions humaines s'exacerbent il y a un terrain idéal pour des histoires dont on ne peut s'arracher avant la fin.
On croise même, au détour d'une aventure Tchernobylienne (et d'un trafic de véhicules irradiés, faut bien vivre...) une "uralmoto"... robuste et fiable !
Et pourquoi, sur un marché Moscovite, vendre des ampoules usagées (moins chères que des neuves, quand-même) ?
Parce que l'ampoule usagée on peut l'amener à son boulot et l'échanger contre une en bon état qu'on installera chez soi... Ensuite, il n'y a plus qu'à faire une déclaration à l'administration pour faire réparer la lumière...

Carla King a maintenant acquis une célébrité de voyageuse à motocyclette, et il suffit de taper son nom dans un moteur de recherche sur Internet pour trouver une multitude de sites la concernant.
Ce qui est sûr c'est que tout a commencé en 1995 lorsque'elle entreprend une circum-naviguation Etats-Unienne à bord d'une Ural 650.
Pour elle le but est de voyager, et pour le nouvel importateur Américain, de tester une machine russe afin d'y apporter par la suite les quelques améliorations qui pourraient s'avérer nécessaires...
Carla va évidemment expérimenter les quelques petits déboires "habituels". Bon.
Mais elle nous fait aussi partager, au grès de ses rencontres, des instantanés de vies américaines, parfois rudes, parfois attendrissantes, sans oublier de larges aperçus de sa vie personnelle...
On l'a compris, son voyage en Ural est surtout intime.
Par la suite elle expérimentera également de plus grands périples en Chang-Jiang, Enfield Bullet, Moto-Guzzi...

On ne vous fera pas l'injure d'effectuer à votre place la traduction des titres et éditeur de ce bouquin...
C'est LE manuel indispensable, la bible, le livre de chevet, l'aide-mémoire, le mémento, le pense-bête, le compendium, l'épitomé, le vade-mecum euh.... Le Grand Livre de l'Amicaliste !
Parce qu'on y trouve les explications, les plans, les "how-to", les croquis des outillages à faire soi-même pour entretenir sa machine, de la K750 à l'Ural 650 en passant par le Dnepr MT16.
Oui ! Il vous le faut !
Juste un petit problème, tout de même.... c'est tout écrit en "soviétique" ! C'est vraiment gênant ?

Après une transversale Ouest-Est, Une traversée Nord-Sud du continent Africain ?
Prouvant (s'il était besoin) que de tels exploits sont surtout affaire de ténacité, c'est quelques années plus tard, en 1935, que 2 jeunes britanniques tentent l'aventure. Mais avec un seul attelage, qui plus est tractant une remorque.
La machine est une Panther Redwing Modèle 100, un "gromono" culbuté de 600 cm3.
Les jeunes sont Florence et Thérésa... Oui, des filles !
Florence Blenkiron et Theresa Wallach ne sont pas des novices en matière de motocyclette, elles sont tombées dans le chaudron quand elles étaient petites, et sont toutes deux pratiquantes assidues et record-women titrées (vitesse, trial..). Elles sont également très au fait de la chose mécanique, et diplômées en la matière.
Le voyage de neuf mois sera évidemment agrémenté d'incidents divers, et malgrés les routes "impraticables pour une moto", elles parviendront à bon port... Non sans casses et pépins mécaniques, on s'en doute; mais pas sans sympathiques rencontres non plus.
Florence s'offrira même le voyage de retour... avec la même machine.
Theresa, grand-mère terrible de la motocyclette, dévouera sa vie entière à cette pratique motorisée (commerce, livres, cours, sécurité...), elle contribuera par la suite à la formation et à la responsabilisation de nombres de motards, devenant même une icône adulée dans le monde de la moto US.

5 mois pour effectuer la première transversale Africaine à motocyclette. Ca se passe en 1927, les protagonistes en sont 2 jeunes américains et leurs attelages Triumph 5HP, monocylindres à distribution latérale...
Jim Wilson et Françis Flood partent sans préparation, sans interprètes, sans porteurs, et même sans expérience puisque l'un d'eux n'a même jamais conduit de motocyclette auparavant.
Ils partent également sans préjugé et portent un regard étonné sur cette Afrique coloniale où, sous contrôle Européen, subsistent des lambeaux d' empires indigènes.
Après bien des aventures graves ou amusantes (pépins mécaniques et pannes d'essence, ils manquent mourir de soif, mais aussi souvent de rire), et bien qu'un officiel incrédule ait écrit sur leurs passeports "vus pour la dernière fois le ..." c'est avec des machines ruinées mais toujours fonctionnelles qu'ils arriveront à destination.
Non seulement Françis terminera le voyage victime d'une appendicite et de multiples fractures à un pied, mais il lui manquera également les dents de devant, Jim ayant été obligé de faire fondre son dentier pour fabriquer un palier isolant destiné à réparer la magnéto.
Dommage que ce soit en anglais car ça vaut son pesant de... peanuts !

La suite des aventures de la belle Anne-France... Vexée des rumeurs jalouses (de mecs jaloux...) selon lesquelles elle aurait fait le raid Orion en... camion, elle décide de mettre fin aux ragots et effectue le tour du monde en 125 kawasaki.
On retrouve évidemment le ton humoristique et les propos chaleureux - ou coupants - de cette humaniste attentive.

"Marco" dessine dans "Moto-Magazine" depuis 1997 ! Voici un album de ses scènes d'actualité motarde.

En 1972, la moto (750 Moto-Guzzi) et la Demoiselle (Anne-France) participent au raid Orion (Paris - Ispahan) puis continuent jusqu'en Afghanistan.

Un récit savoureux, où on ne parle pas tellement de moto, mais beaucoup des gens, participants ou populations des pays traversés. Surtout que Anne-France se soucie peu d'être consensuelle, et a le sens de la formule "pas mâchée" ("Moi, les cafards ça me fait rien, j'ai vécu dans le XVI eme" ). A la publication, elle n'a pas dû se faire que des amis....

Voici un résumé historique sur les Dnepr et Ural, avec de nombreuses photos et croquis, ainsi que des "trucs" concernant la fiabilisation de ces machines.

Un ouvrage essentiel, qui DOIT figurer dans la bibliothèque de l'Amicaliste... Surtout s'il est germanophone

"Construites à plus de trois millions d'exemplaires, outils de travail et de transport quotidien au travers de l'immense Union soviétique, les motos russes Dnepr et Ural, peu connues en Europe de l'Ouest, représentent une page glorieuse de l'aventure industrielle soviétique, dévoilée pour la première fois au travers de cet ouvrage. Sur les bases d'une documentation historique de première main, sont présentés tous les modèles de side-car, ainsi que les motos de course qui ont partagé ces heures, humbles ou glorieuses, du sport motocycliste russe. Elles revivent à travers les machines équipant les nouvelles forces armées iraquiennes, de même que les unités motorisées des armées russes, tchèques, polonaises et chinoises. Des informations techniques sur la réparation, l'entretien et l'amélioration de ces machines viennent compléter ce livre richement illustré de photos en couleurs et de documents historiques uniques, provenant des archives de l'usine d'Irbit, située au coeur de l'Ural."

L'adjudant-chef Martin's et son adjoint Laurent remarquent un side-car. Ou plutôt un side-car sans "side". Une curieuse absence qui ne saurait que les alerter et qui les amènera à enquêter sur un sordide assassinat. Ainsi qu'à interroger des personnes plus suspectes les unes que les autres

This volume of photographs provides a documentation of the many motorcycle riders and their various cycles between 1934 and 1945. Along with action pictures showing Wehrmacht motorcycles, this volume also includes, in particular, many photos of requisitioned machines. Among them are those manufactured by Terrot, Rene Gillet and Gnome et Rhone. This book also provides an interesting insight into the use of motorcycles captured from the Allies during World War II. Along with the generally known solo and sidecar machines of FN, Indian Chief, Harley-Davidson, BSA, Norton, etc., there were also the super-light motorcycles of the British and American airborne troops such as the Flying Flea, Welbike and Cushman. Also discussed in detail are the heating systems that were built into the heavy BMW and Zündapp Wehrmacht machines, plus the protective overcoats made for motorcyclists and passengers - the so-called Kradmantel.

"Fait-maison", ce livre est une "somme" de presque 475 pages sur les motos russes Ural, Dnepr et machines apparentées, on ne peut se le procurer qu'auprès de l'auteur, aux USA.... Voyez donc sur http://www.molotovmotors.com/books.html si vous désirez acheter "Weav's Useful Information and Technical Guide to Antique Russian Motorcycles and Sidecars".Ou bien contactez le webmestre qui fait parfois des commandes groupées

Traversée intégrale de toute la Sibérie, de la Mongolie à l'océan Arctique, pendant un an et demi, 7 000 kilomètres à travers la taïga sauvage, à dos de cheval, de renne ou de poney, en canoë ou en traîneau à chiens …

1930 ? mmmhh... On y voit effectivement un attelage, mais ce ne peut être un "DneprOural" apparu 15 ans plus tard !

Avec le succès de sa fameuse série "...pour les nuls" l'éditeur First étend ses efforts de vulgarisation à tous les domaines de la connaissance, y compris les plus confidentiels !!!

Un excellent ouvrage pour se familiariser avec ces attachantes mécaniques.

Pour les gros malins.....

Paris-Shanghai-Paris, avec une vieille Lada et quelques dollars… une épopée cocasse et édifiante qui laissera pantois les routards les plus aguerris. Pour tout viatique, quelques centaines de dollars. Pour tout principe, ne jamais dormir à l’hôtel. Rien n’arrêtera Jacques von Polier et Julien Delpech. En un an, les deux aventuriers ont fait la boucle. Ils ont visité des dizaines de pays, rencontré des centaines de personnes… et avalé des litres de vodka. Ils ont dansé à Vladimir sur les langoureux slows de Joe Dassin, vécu avec les nomades dans les plaines mongoles, bu un petit verre au café corse d’Oulan-Bator, relié Pékin à Shanghai en side-car..., et pris le thé avec le commandant Massoud. Grâce à une volonté à toute épreuve, ils sont venus à bout de tous les obstacles. Un douanier trop zélé? Quelques verres de vodka feront l’affaire. Un porte-monnaie vide? Faites le top model à Pékin. Une voiture qui cale quand on passe la première vitesse et le plus proche garage à quatre cents kilomètres? Qu’importe, la marche arrière fonctionne. "Davaï!" ("allons-y!" en russe) Jacques von Polier et nous entraînent dans les coins les plus reculés et les plus insolites de la planète. Dans la lignée des grands récits de voyage, les lieux mythiques – Samarcande, les Monts célestes, la route de la Soie, le désert de Gobi – et les caractères prennent vie en quelques coups de plume: une atmosphère, un ciel, un sourire… une kalachnikov.

Dans cette fiction à connotation autobiographique, deux récits se poursuivent sans trève du début à la fin comme en un savant contrepoint.
D'abord, celui d'un voyage à deux, le narrateur et son fils, à moto à travers les Etats-Unis, des Grands Lacs jusqu'au Pacifique.
Puis, celui d'un voyage mental "de la schizophrénie à la paix de l'âme", sous la vertu incantatoire de la parole, du discours enflammé et généreux.
D'où la justification de ce titre bizarre, allusif, qui veut parodier celui de Herrigel, "Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc".

C'est un ouvrage philosophico-mécanique traitant de la Qualité (pas la qualité hein ! la Qualité...).
Coté philo, j'peux pas dire.... Mais côté mécanique le gars s'arrête tous les 100 km pour se retendre la chaîne de sa... BMW. Cet ouvrage, dont ce n'est pas la seule incongruité mécanique, a pourtant été un Best-seller mondial.

Hou là là !!!
Comme je me suis fait taper sur les doigts avec cet avis peu éclairé...
D'abord le courrier de Fabrizio en décembre 2008 :

Je suis un motard italien (BMW R65 e K100RS) de Cuneo ( a 130 km de Nice ). Tra pochi giorni sarò anche un "ouraliste". Sto comperando una UH650. Mancano pochi pochi giorni !!!! Sabato prossimo vado a ritirarlo.
Comprendo e parlo un petit peu le francais, mais pas tres bien pour l' ecrire en tout par tout. Pourtant je vais vous ecrire demi en francais....et demi en italien.... escusez moi.
Guardavo il vostro bellissimo sito, veramente bello e ricco di tante notizie. Ma sono anche un cultore filosofico dello "Zen e dell' arte della manutenzione della motocicletta" di Robert Maynard Pirsig. Quindi, spiacente, ma la vostra imprecisione desiderlo correggerla.

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...et là avec le couple d'amis et la fameuse BMW : une R60.

Il sont les amis de Robert, John et Sylvia, a rouler avec un BMW !!!!!
Robert et son fil sont equipe avec une Honda CB350 !!!!!!!!
Donc : le retendement de la chaine !!!!!!! pas un incongruitè mechanique !!!!!!!!
Vous le pouvez voire dan le photo attachee , John et Sylvia en BMW, Robert et Fil sur CB350.......

Et pan sur mes doigts !!!
Et puis là (Janvier 2014) comme je n'avais toujours pas apporté de correctif, c'est Alain qui remet le couvert :

Dans votre bibliothèque vous parlez du livre "Traité du zen etc..."
Vous avez du le lire un peu vite, car la moto de Pirsig est une 350 Honda, et il doit donc retendre sa chaîne.
C'est son couple d'amis qui roule en BMW.
D'autre part, Pirsig a eu effectivement un atelier de mécanique et a publié de nombreuses revues techniques...

Bon. Là il est clair que j'ai fait une boulette hein !
Pour me faire pardonner, voici un lien vers l'article que lui consacre Wikipedia et un autre qui nous parle de la "folie" de Pirsig (dont il parle lui-même dans son livre).
Et avec toutes mes excuses...