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3 & 4 juin 2006 COUPES MOTO-LEGENDE (14 eme EDITION !!!) - Vendredi 2 juin, 13 heures... je suis un peu en avance pour le rendez-vous des Amicalistes Auvergnats qui doivent se déplacer de conserve vers le circuit de Dijon-Presnois... - 13 heures 30, arrivent Jean-Luc puis Mitch, trés ponctuels.... - 14 heures, puis 14 heures 30.... On a le temps de discuter avec les badauds, puis de convaincre quelques amateurs de se convertir à la Moto Russe, puis d'aller boire un café dans la concession Harley-Davidson (où nous sommes toujours bien reçus), puis de re-discuter, puis à 15 heures passées de décider de lever le camp sans notre camarade Vincent, dont on suppose que le Dnepr a déclaré forfait... ...Mais au moment de partir, vrombissant depuis le bout de l'avenue, le voilà soudain qui surgit, fait un tête à queue qui sable la moitié des Sporsters Milwaukiens, nous crie "faut se dépécher, sinon on va être en retard" puis il prend périlleusement un rond-point sur deux des trois roues de son terrible engin et se rue vers la Bourgogne... suivi par Mitch...
Il faut dire qu'à cause d'une trop neuve sacoche de réservoir (avec fixation magnétique sur réservoir alu, le top...), une piètre mise à l'air de son réservoir fera souffrir la XT de crises d'asthme à répétition, provoquant divers arrèts dans des conditions parfois rigolotes, mais pas toujours...
D'un autre coté, la soif inextinguible du Dnepr nécessite de fréquents ravitaillements, nous finirons donc par nous rejoindre... et même par nous croiser !
Plus tard, Vincent nous expliquera qu'il était en retard "parce qu'il était pas bien en avance". Espérons que Michel, qui nous a attendu vainement à Vichy avant de finalement prendre la route tout seul saura pardonner... Bref, ces péripéties ainsi que l'obligatoire "arrêt moussauchocolat" dans notre cantine d'Autun ne nous ferons pas arriver et planter la tente avant la nuit noire - c'est toujours agréable d'organiser un déplacement dans de telles conditions...
Le lendemain, après un réveil frisquet (il y a du givre sur les motos !) nous nous déplions lentement puis prenons le chemin du circuit. Sur le stand de l'Amicale, où les mêmes immuables bénévoles se frottent les yeux, nous pouvons admirer le magnifique groupe électrogène de l'Amicale :
Qu'il est satisfaisant de comprendre enfin où passent nos cotisations lorsque elles ne servent pas à améliorer le train de vie (réputé dispendieux) de nos dirigeants ! Le truc passe d'autant moins inaperçu qu'il s'avèrera faire le boucan d'un compresseur de chantier. Ne reculant devant aucun sacrifice, l'Amicale nous promet des boules Quiès pour l'année prochaine, puis une fanfare et des hôtesses (choisies par Mickey) en 2008 !
Dans le village marchand, nous avons le plaisir de discuter un peu avec Jean Burdet le patron deTrophy-Moto. Jean, qui n'a pas amené une seule URAL ("parce qu'avec 3 par semaine, il n'a pas besoin de faire de publicité pour les vendre") est donc uniquement entouré de jolies Enfield.
Il nous fait le point - largement positif - sur la fiabilité des machines Russes actuellement vendues et qui hormis quelques bricoles vraiment mineures sont en train de se forger, à coup de voyages et expéditions extrèmes, ou bien de déplacements de pères de familles, une réputation flatteuse de "machines à rouler" différemment et sans problème.
A la fois pour défendre notre artisanat local, et par passion des belles choses, les "Bougnats" que nous sommes ne sauraient passer sous silence le stand GIMA :
Sur le stand de l'Amicale les attractions n'ont pas manqué. Il
y eut l'arrivée peu discrète de Jean-Michel en compagnie
de son frère (on ignore s'il y a beaucoup d'enfants, mais on
plaint les parents !!!), puis une tentative d'intronisation musclée
de la part de Lénine, le tout sous l'oeil discret mais vigilant
de notre
Nous eumes également la visite de jacques DOGES l'importateur Suisse qui fit baver pas mal de monde au guidon de la belle et sombre BOPOHA (série limitée à 33 exemplaires) qu'il préta d'ailleurs fort obligeamment à qui voulait l'essayer.
La soirée au stand de l'Amicale, grâce à l'apparition de la lumière, put enfin prendre toute sa dimension... On y vit de bien belles discussions motardes, ainsi qu'un magnifique concours de vantardises et poutres apparentes. Malheureusement (heureusement ?), j'ai raté les photos, aussi, je vous propose ce qui s'en rapproche le plus :
Le Vainqueur en fût un outsider qui, rentré DANS LA TENTE de l'Amicale sur sa Yamaha DTMerdiX à cloué tout le monde en clamant haut et fort "Nousssôtres, dans le sûûûûdeu, on est les Chammmpions du Mooonndeu !". Il a été récompensé à son insu par notre Président qui eut la fine idée de tartiner le moteur et l'échappement de la machine avec du Münster... Et la selle idem chaque fois que son pilote aviné en décollait les fesses. La dernière fois qu'on vit le gars, il partait en wheeling (sans les petits amis) dans l'espoir d'échapper à l'odeur infecte.
SAISI AU VOL :
La réponse est comme une giffle sonore : dans un rugissement d'enfer, avec sa culotte (encore heureux !), ses bottes de moto et son blouson de cuir noir décoré d'un aigle dans le dos, mais oui !!! C'est Farid qui menant un rythme d'enfer sur son attelage bleu nuit, tétanise les spectateurs, et survole la piste de Dijon Presmois. Dans ses roues le sol est vitrifié, l'herbe n'y repoussera plus. Les vivats et les acclamations fusent, dont bénéficie un peu la Honda 250 V6 qui surgit ensuite dans un bruit de casseroles mal réglées... Hélas les Dieux de la mécaniques sont versatiles et veilleront à ce que le Dnepr ne puisse achever la mise à mort. Un bête séparation de panier laissera à la Honda Réplica les Lauriers de la Victoire... Vae Victis !!!
CHOSES VUES
LA PANNE !!! C'est lors de notre retour que nous eumes droit à la panne, mais celle amusante qui brise la monotonie du voyage, celle des autres ! En effet, à peine notre route s'était-elle séparée de celle de Mitch que nous fûmes hélés à un rond point par 2 motards nous faisant de grands gestes en criant quelquechose qui s'avèrera être "Hilfe ! Hilfe ! Halten Sie sich an, kommen uns zu helfen !" Bref 2 allemands en perdition avec une saleté de BMW GS. Nonobstant de vieilles rancunes nationales, il nous fallut moins de vingt tours de concertation autour du rond-point avant de nous décider à les aider un peu. Le diagnostic fut simple : si ça marche pas, c'est que c'est en panne. Vincent emmène donc un des gars acheter une batterie neuve, pendant que Jean-Luc et moi-même échangeons quelques vieilles plaisanteries avec le second (Parisss ! Chambagne, Betites badabes, Ach Krieg Gross malheur !, etc...). A peine 20 minutes plus tard Vincent est de retour avec l'Allemand hilare, visiblement converti aux voyages en Dnepr, et une grosse batterie volée sur un tracteur. Forcément elle ne passe pas dans l'emplacement d'origine et nous bricolons donc un montage provisoire sur le porte-bagages de la machine avec des câbles de démarrage... Test... rien ! à peine un claquement de relais ! Jean-Luc analyse rapidement la situation "câbles trop long, pertes par échauffement en fonction du carré de la longueur à parcourir" (ou un truc au moins aussi compliqué que ça) et on redémonte sous les yeux des gars qui n'y croient pas trop (forcément, des câbles de démarrage qui freinent le courant !). Le nouveau montage (désormais connu sous le nom de "branchement court") est épissuré sur le circuit de la moto, isolé avec les poignées en caoutchouc des pinces, scotchés sur le cadre, la batterie capotée avec un sac d'emballage en plastique, etc... du travail de pros, subtile quintessence de technique Française et de goût Allemand ! Un coup de démarreur...et ça pête ! Malheureusement nous n'avons pas pu prendre de photos, mais nous avons laissé l'adresse du site à ces deux sympathiques gaillards, ils nous en enverrons peut-être s'il n'ont pas péris dans l'incendie de leur véhicule.
PhiZo Photos
: PhiZo sauf indication - Fond : Mitch
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En
compagnie de Jean-Luc, Partis vingt secondes trop tard, les 200 kilomètres
suivants se résumeront à une course aux limites de la
légalité dans l'espoir d'enfin apercevoir au loin le
Dnepr éternel... Nul adolescent n'aura guetté plus que
nous l'apparition d'un point noir à l'horizon !
Dimanche
matin - 10 heures - Un frémissement dans la foule, un déplacement
massif vers le bord de la piste.... Mais que se passe t'il ?
