Un récit par Sophie !
Vendredi...
On aurait pu croire de prime abord le vendredi soir que le rassemblement allait tourner un film d’horreur à Coiffy-le-Haut : barnum installé devant le cimetière, chaudron où se consumait du bois, Lolo le trésorier faisant sa "lessive" en plein milieu du cimetière…..
Mais non, juste une histoire de clé de camping réglée en début de soirée.
Le temps de ce vendredi soir a freiné les plus courageux tandis que ceux qui avaient affronté tout de même les intempéries de ce jour se sont retrouvés autour de la pompe à bière et du mélé-cassis (breuvage normand).
Samedi
C’est donc à 7 que nous entamons la ballade du samedi matin. Ah oui, petit souci de dernière minute : plus de gaz pour la pompe à bière. Heureusement que celui qui nous l’a louée est venu gentiment nous en rapporter… Au programme, petit tour par la campagne vosgienne puis direction Moscou où nous attendait la fameuse "table espagnole" de Lénine.
Mais qu’est-ce que c’est me direz-vous ?
Pas de sangria, pas de paëlla, pas de flamenco ; simplement une table et des bancs en plein champ et c’est forcément juste à ce moment-là que la pluie s’invite et c’est dans un garage prêté gracieusement par un habitant que nous nous restaurons.
Nous sommes alors rejoints par quelques retardataires. Discussion avec les gens du village et photo de groupe autour des panneaux de Moscou et Jérusalem, accompagné par un jeune habitant du village en tracteur.
Après une pause café, nous reprenons la route afin de nous rendre au musée de la résidence à Clairey (musée des métiers du bois, du verre et de la poterie) où sont exposés différents travaux plus ou moins anciens des artisans de la région.
Lénine nous dévoile alors une énigme que nous devrons résoudre avant dimanche midi : "Comme vous, j’en ai fait il y a très longtemps. Je l’appelais de façon très affectueuse (titre d’une chanson dans les années 1947). Qui suis-je et comment l’appelai-je ?" (Réponse quelques lignes plus loin…)
Il est environ 16h30 lorsque nous reprenons la route afin de rencontrer un éleveur de visons qui nous explique dans les moindres détails les us et coutumes de ces charmantes bêtes et leur "transformation" jusqu’au manteau et autres accessoires de mode (chapeau, écharpe,…).
Une seule chose à retenir de cette visite :
MESDAMES ET MESSIEURS, N’ACHETEZ QUE DU SYNTHETIQUE !!!
Retour alors sur le camping de Coiffy-le Haut pour certains, récupération des clés des meublés pour d’autres et finalement regroupement afin d’aller savourer un apéritif maison concocté par Nelly en plein cœur des vignes cofféennes. Soleil au rendez-vous et spectacle garanti.
Puis rentrée au campement afin de nous restaurer. Laurent le trésorier-bûcheron a mis tout son savoir et sa force afin de nous préparer un bon feu, après avoir récupéré sa tronçonneuse chez lui car celle de Lénine avait fait la guerre (laquelle je ne sais pas) et elle ne coupait plus rien…
Les estomacs remplis, quelques amicalistes ont réfléchi tard dans la nuit à l’existence du "centiare". a quoi peut bien correspondre cette mesure ? Alors, quelqu’un a une idée ?
Dimanche
Après cette nuit bien arrosée, de pluie évidemment, départ à 10h pour une visite d’une villa gallo-romaine à Andilly.
Ah non, j’oubliais ! Pas de rassemblement sans panne, même s’il on est peu nombreux ! Et c’est "Queue de Cheval" qui s’y colle ce dimanche matin, entouré de quelques amicalistes lui prodiguant de précieux conseils.
Donc vers 10h30, direction la "villa" où un guide nous attendait pour nous expliquer ces fouilles archéologiques. Ils sont vraiment fous ces gallo-romains avec des thermes immenses et chose essentielle, ils étaient les précurseurs du recyclage !
Avec un peu de retard (on se demande pourquoi), nous nous dirigeons vers Bourbonne-les-bains où une surprise nous attend. C’est en effet une vieille dame très charmante de 84 ans qui nous accueille avec ses voisins et nous offrent un apéritif sorti de dessous les fagots :vin de noix amélioré et kir maison. Et c’est cette dame qui est la clé de l’énigme : en effet, elle a pratiqué le side-car dans sa jeunesse et elle appelait son attelage "poupoule". Et voilà la solution.
Bravo aux heureux gagnants qui se voient remettre une bouteille de vin rouge tout droit issue de la cave de cette dame.
Il est environ 14h lorsque nous arrivons au salon du goût et de l’artisanat de Coiffy.
Direction le barnum afin de déguster du jambon braisé et le vin local. Ce fut ensuite l’heure pour chacun de retrouver son attelage et de rentrer chez soi.
Merci à Lénine pour son organisation !
En deux mots : A REFAIRE !
Sophie