Vendredi...
C'est le départ.
Comme elle en est proche géographiquement, c'est l'antenne Auvergnate qui s'occupe (c'est maintenant rituel) de la présence Amicaliste au Bol d'Or Classic.
Premier secret du Dnepr : y'a jamais trop d'huile si on veut faire de la belle fumée !
Second secret du Dnepr : l'essence, y'en a jamais trop non plus...
A charge pour elle d'organiser et assurer une présence remarquée lors de cette manifestation, principalement dédiée à la moto de course ancienne. Mais pas que...
Comme on n'a pas trouvé de chauffeur bénévole on n'emmène que peu de machines : Vincent pilotera son Dnepr Eternel, je conduirai le camion de location, emportant l'intendance ainsi que l'Ural solo.
1er arrêt technique, le Dnepr ratatouille...
Malheureusement, malgrè des pleins soigneusement effectués le pauvre Dnepr a bien du mal... Un coup ça marche, un coup ça cafouille...
...second arrêt : à force de ratatouiller, on finit par se transformer en légume...
Accablé de douleur, c'est dans un univers carcéral que Vincent recueille le dernier hoquet du Dnepr Eternel....
Après un premier arrêt et tripotage de l'allumage ça repart. Mais lorsque je suis derrière la machine, je l'entends détonner, des flammes et de la fumée sortent du pot d'échappement...
Au bout de 30 kilomètres on arrête tout : le Dnepr n'en peut plus, on s'apercoit que l'arbre à cames a un jeu axial de plusieurs millimètres et que les roulements sont morts.
C'est dans la plus grande tristesse qu'on abandonne (provisoirement hein !) le Dnepr dans un garage et qu'on continue à deux dans le camion.
J'y gagne un compagnon de route qui malgrè l'adversité se montrera cependant gai et enjoué.
Fin de l'installation : Jean-Marie, Jean-Phi et Daniel prennent un raffraichissement bien mérité !
Du fait de ces retards accumulés, Jean-Phi est déjà là lorsque nous arrivons au circuit.
Le stand de nuit : une débauche de lumières multicolores
Du coup le montage du stand et l'installation seront effectués à toute vitesse - branchements compris - et en fin de journée nous pouvons enfin accueillir notre premier Amicaliste
: Il s'agit de Daniel, "régional de l'étape" qui est venu en... taxi (c'est le sien !).
Le lendemain il reviendra avec un bel attelage tout neuf (et des croissants), et nous tiendra compagnie durant tout le week-end, repliage et rangement du matériel compris !
Le BOC
Devant le stand de l'Amicale, on a vu plus d'une visiteuse fascinée par les belles mécaniques.
On l'a compris, le BOC est tourné vers l'ambiance racing des années 60 à 80.
Ca c'est pour la piste, mais en ce qui concerne les clubs, tout le monde est le bienvenu, et on constate que ce ne sont pas seulement les fous de vitesse qui se sont déplacés.
Le stand de l'Amicale a souvent, au cours du week-end, amassé une foule considérable.
Il semble que le stand de l'Amicale s'est taillé son petit succés. En effet nombreuses sont les personnes qui se sont arrêtées pour poser des questions ou discuter des attelages.
Ces bêtes-là intriguent, et on dirait bien qu'elles séduisent autant les messieurs... que les dames !
Une jolie visiteuse, sur la jolie Ural, pose son joli euh.. s'assoit.
C'est bien gracieusement que cette sympathique jeune femme s'est prètée au jeu de la photo.
et si j'étais vous,
je cliquerai pour agrandir...
Photos diverses
Décidemment, la fumée c'est son truc, à Vincent !
Scène de baston ordinaire sous le campement Amicaliste :
Vincent explique au GIGN qu'on l'a reconnu.
Cet homme en blouson Honda a, dans le temps, failli être importateur et Ural et Minsk...
...il y a renoncé, alarmé par la piètre qualité des machines alors disponibles.
Jean-Luc (pompier de service ET Amicaliste), Jean-Phi, Daniel.
On a trouvé un réservoir pour le racer Auvergnat : dessus est indiqué où poser bras, jambes, genoux, poignets, etc...
Leurre de Gloire
En pré-grille, dans son habit de lumière, le pilote officiel Ural (c'est marqué dessus) attend son heure de gloire
Les machines Russes entrent sur le circuit de Magny-Cours...
Fini de jouer maintenant, ça va être du lourd !
Un autre aspect interessant du BOC, c'est la parade ! Le dimanche, en début d'après-midi, la piste est ouverte à tous !
Evidemment on n'a pas raté ça. Pendant un bref instant le stand a été déserté et tous les attelages ont tourné sur la piste de grand prix !
Bien sûr nous étions devant et, une fois de plus l'asphalte a brûlé sous les pneus incandescents des machines de l'est, reléguant le reste des protagonistes en fond de classement, empoisonné dans un nuage de fumée graisseuse.
Et c'est ainsi que se forge la légende : "Ural, c'est de la balle !"
Solange et Bruno : prêts à creuser l'écart à coups de pelle ONUsienne.
Mais regardez !
Devançant la meute des poursuivants rageurs, un pilote lumineux mêne la danse !!!
Mais c'est un éboueur ?
Ah ben non, c'est le pilote officiel URAL.
Vincent et Daniel de retour de course :
La satisfaction du travail effectué, de la leçon donnée...
Rouler en DNEPR
Vincent : la passion de chevaucher un Dnepr.
Bien qu'on humorise parfois (?) sur les péripéties ahanantes du Dnepr Eternel, une petite mise au point s'impose :
Cette machine nécessite un petit réglage, c'est clair...
...mais n'oublions pas que les motos "russes" des années 70/80 ont été les pires de toutes : ni destinées au marché élitiste de l'armée soviétique, ni à celui très sélectif de l'exportation, il ne s'agissait que d'une production de masse destinée d'abord à approvsionner le marché intérieur, aux exigences bien éloignées de celles de nos routes d'aujourd'hui.
Serait-ce dans le boîtier d'allumage que se cache le secret du Dnepr ?
Alors entre les modernes 750 du XXIeme siècle, et les bitzas fiabilisés à grand renforts de pièces BMW il reste peu de ces engins qui soient encore représentatifs de cette production-là.
Et encore moins qui, refusant le transport sur une remorque, lorsqu'ils vont quelque part - et parfois loin - le font par tous les temps et par leur propre moyen.
Ce Dnepr-là les gars, on a pas fini de le voir aux rassemblements !
Restez groupies
C'est l'antenne Auvergne toute entière qui apprécie... l'exquise Arlette du
Club Triton France.
Elle nous a aimablement dédicacé le programme.
Voulez-vous savoir quel effet cela fait d'être photographié comme une star ?
...et bien voilà.
Nous autres, les adolescents, ressentons fréquemment le besoin de vénérer un pilote représentatif des valeurs motardes qui nous sont chères. On a effectivement besoin d'un être porteur de valeurs positives auquel s'identifier...
..aussi on a soigneusement choisi le notre : il s'appelle Arlette...
Mais il arrive parfois que le vent tourne, par exemple suite à un tour fulgurant sur le circuit de Magny-Cours, et que de groupie on devienne à son tour la cible des paparazzi (enfin pour l'instant, un seul paparazzo !).
Combien coûte la présence Amicaliste au BOC ?
Additionnez la location du camion, le gasoil, la nourriture et les boissons, vous arrivez au total de quelques centaines d'Euros.
C'est payé par l'Amicale et c'est à cela que servent les cotisations des adhérents ainsi que les bénéfices sur
les ventes de la boutique.
Pour ce prix adhérents et sympathisants ont les rafraichissements et les repas gratuits, ainsi qu'un laisser-passer pour rentrer leur machine dans l'enceinte de la manifestation.
Il y a également la possiblité d'avoir des entrées à demi-tarif, même si - faute de temps - on n'en a pas profité cette année.
C'est pour tout cela qu'il faut revenir l'année prochaine, et vous faire connaitre auprès de ceux qui tiennent le stand !
A bientôt !
Rares photos et maigre récit : PhiZo