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bac à huile !!!
Le précieux sang des mécaniques... le filtrer, le refroidir, l'envoyer où il faut...et ne pas le perdre en route !
Modification de la lubrification d'une Ural 650
Par PhiZo
La modification a consisté en l'installation d'un carter de grande contenance, puis à profiter de la place ainsi créée pour abaisser la pompe à huile.
Comme sur le Dnepr Eternel, l'aspiration se fait maintenant au fond du carter, là où l'huile est plus fraiche et où on est à l'abri d'un déjaugeage.
Ce montage a été testé avec satisfaction sur maintenant 2000 km y compris les Elephs 2008. Il n'y a pas de problème particulier et je pense que la modification doit pouvoir se faire avec le moteur dans le cadre (si on démonte l'alternateur) mais il faut avoir un bon accès vers le dessous de la machine sinon ça doit pas être pratique du tout !
Textes et Photos : PhiZo - 5 mars 2008
Amélioration du graissage sur URAL 750
Par Jérome
"...je viens ajouter ma pierre à l'édifice ! Voici des modifications très efficaces pour un bon graissage et refroidissement, la température d'huile tombe à 80° au lieu des 135° mesurés en été sur pistes ! 

Créer un bain d'huile au niveau des pignons :
Améliorer la circulation del'huile :
Refroidir :
Ajuster la pignonnerie :
Améliorer le graissage :
RESULTAT :
Bon travail ! et amusez vous bien.
Bon contact en Allemagne, pour la fourniture des raccords, pompes, et carter, petites séries tres bien faites
Wolfganf Morawietz 0049 172 8369377, parle allemand seulement
Textes et Photos : Jérome
Installer un carter "Grande Contenance" sur le DNEPR

Je vais vous confier un des secrets du Dnepr Eternel : l'huile.... Il en faut partout, dans le moteur, la boîte, dans l'essence, sur les pots, les pneus, les chaussures, la route. Seul ce corps gras (car l'huile, c'est gras) permettra à la machine de tourner avec l'onctuosité d'une barrate (à laquelle elle n'a d'ailleurs à envier ni l'esthétique, ni le bruit).
Hé oui, 5 minutes d'arrêt et ça souille !
(On peut remarquer à l'arrière plan l'Ural solo, magnifique exemple de respect  environnemental).
Plongeons donc dans les entrailles brûlantes de la bête... Voici ce qu'il y a sous un Dnepr :

D'origine, le carter à huile du Dnepr n'est qu'une simple tôle, légèrement bombée, vissée sous le moteur. Pour les raisons expliquées plus haut, celui-ci a été remplacé par un modèle en aluminium qui offre une capacité supérieure.
Cependant, à quoi bon  avoir plus d'huile si on continue à la pomper près de la surface ?
Après démontage de l'ancien bac, on constate que la buse d'aspiration est vissée sous la pompe, et qu'elle est protégée pour une crépine, on démonte tout ça (1 vis et 1 écrou, quand même !) et voici  la buse d'aspiration :
Donc on rallonge la buse par sciage et soudage d'un morceau de tube un peu plus long. Comme la buse rallongée nécessite maintenant de descendre la crépine, on réalise également une entretoise et on prévoit une vis plus longue :
Le kit complet.
En bas à droite l'ancienne extrémité de la buse ainsi que l'ancienne vis de fixation de la crépine.
Maintenant Vincent remonte tout ça avec les outils qui vont bien (on note la tenue blanche...) :

En fait, la crépine touche un peu l'intérieur du nouveau carter... On l'a donc meulé un peu et effectué un "léger" travail de tôlerie sur la crépine pour la conformer (Il paraît qu'avec un coté plat ça filtre même mieux qu'avant...)
Et voilà le travail, sous l'oeil scrutateur de Mitch, Vopo amateur :
Au remontage du nouveau carter, bien plus rigide que la tôle originelle, on s'est aperçu que le plan de joint présentait un voile de 1 mm... sur le moteur . Hors de question donc d'utiliser un simple joint papier, l'usage du joint en liège d'origine, ou bien d'un produit acceptant les défauts de rectitude est nécessaire.
Evidemment, on ne change rien aux graduations de la jauge, car c'est précisèment en faisant le plein au même niveau que précédemment qu'on utilise plus d'huile. Quant à la pompe,  elle va évidemment chercher l'huile plus bas, mais comme le niveau n'a pas changé la "hauteur pompée" reste identique et elle ne force pas plus qu'avant.
Et voilà !
Le plus surprenant fut de constater la propreté intérieure du Dnepr. Malgrè que cette mécanique soit dépourvue de filtre à huile, pas la moindre trace de crasse ou de limaille au fond du bac ! C'est certainement là, dans l'absence d'usure, que réside le secret de son Eternité.
Avec le MT16 dans le rôle du "Dnepr Eternel"
Vincent dans le rôle de "Vince le terrible"
Michel dans celui de "Mitch d'Enfer"
Opération effectuée en décors naturel, sans trucages, dans une vraie fosse
Commentaire et photos par PhiZo.