Dernière mise à jour : -
|
C'était bien !!! On s'est mis à plusieurs pour résumer ce beau rassemblement...
18 & 19 Mars 2006
CE NE DEVAIT ETRE QU'UNE FORMALITE par Alain
Cette année l'hiver s'éternise, refusant de laisser sa place au printemps. Le week-end du rassemblement de l'amicale approche et nous nous préparons comme pour assister à une hivernale. Ce temps ne perturbe en rien Michel qui arbore fièrement son écusson des 50èmes Elefantentreffen de Solla où il s'est rendu sur son Oural bleu, réalisant un rêve vieux de presque quatre décennies. Moi je rode le haut moteur de mon 1000 BMW de 88 attelé Dniepr. Je sors de ma léthargie n'ayant pu accompagner mon grand frère Outre Rhin. En revanche, parcourir les quelque 140 km qui nous amèneront à Pont de Veyle me semble ne devoir être qu'une formalité. Nos épouses Yveline et Nicole lesteront nos paniers.
![]() Voici donc la cellule auvergnate comprenant son noyau bourbonnais réunie à LAPALISSE en ce samedi 18 mars. Il est 8 heures 20 lorsque nous quittons la cité des vérités. Nous avons décidé de couper par le Forez pour rejoindre MACON. Nous
baguenaudons gentiment
arrêts photos
arrêts
pipi
aréopage
arénicole (rien à voir
avec la passagère)
atteignant notre but vers midi et demi,
moi le dernier, en panne de démarreur en raison d'un câble
de batterie trop lâche (et c'est pour ça
qu'il freine... ndw.) Le problème sera réglé en fin d'après-midi au retour d'une jolie ballade en beaujolais.
Le dimanche matin, un formidable convoi fort de près de trente
attelages s'ébranle en direction de la bourse de Replonges.
Mon épouse qui s'y connaît autant en mécanique
que moi en couture ou qu'un chat en gora me fait signe que la roue
du side fait du bruit. Elle n'a pas besoin d'explications en me voyant
forcer sur le guidon pour maintenir une trajectoire rectiligne. A
l'arrivée, nous changeons tout de suite la roue dont le roulement
a cédé. Nous visitons la bourse, sirotons l'apéritif
offert par le club local de la Moto ancienne
Retour aux machines.
Et là bien sûr
la formalité que j'évoquais
plus haut continue à se transformer inexorablement en une succession
d'avaries : Farid me fait
Vous avez remarqué dans nos rassemblements, dès que
le bruit d'une clé plate se fait entendre, il déclenche
un signal qui est aussitôt perçu par tous les amicalistes
se trouvant dans un certain rayon (de jante). Avides de réparation
ou soucieux d'être utiles, ils accourent toute affaire cessante
comme les soldats du feu : réparer ou périr telle est
leur devise. En l'occurrence, aucune machine de l'Est ne réclamant
assistance, leur dévolu va se jeter sur mon BM, dans sa partie
soviétique soit, mais ça fera l'affaire.
Il y a déjà moins d'ombre autour de l'attelage. Farid
continue à se faire plaisir en resserrant quelques rayons.
Il constate que l'axe s'est desserti sous l'effet de la première
roue bloquée et qu'il faudrait une autre rondelle derrière
la roue pour éviter un jeu inquiétant. Jeff, le "
Genty " organisateur procure la pièce idoine. Farid pousse
l'expertise plus avant, inverse deux rondelles et laisse tomber son
verdict : ça devrait tenir.
Vers 15heures 10, les réservoirs pleins, la cellule auvergnate quitte CRECHES SUR SAONE. Je passe en tête suivi des mêmes équipages qu'à l'aller plus un copain de Mitch. Nous empruntons la D 79 moins sinueuse. Mon attelage ne tire pas à droite et n'émet pas de bruits intempestifs, je décide donc de ne pas m'arrêter tant que je n'y serai pas contraint. De temps en temps, Yveline qui n'a pas progressé en mécanique vérifie que l'essieu ne prend pas feu. Moi j'anticipe et j'appréhende le moment où la roue va céder, nous catapultant dans un champ. Le risque est moins dans la chute que dans la rencontre avec un bovidé. Je précise que nous traversons le charolais et qu'on pourrait se retrouver face à un taureau de 3 tonnes n'ayant rien à envier aux médaillés du salon de l'agriculture.
Souvent, à la faveur d'une courbe à droite, je jette
un il dans mes rétros pour m'assurer que tout le monde
suit. Ainsi, je
Ca devrait tenir, avait dit Farid. Et bien figurez-vous que deux heures
plus tard nous sommes arrêtés. Oui mais à la maison
! Un ouraliste s'étendra sûrement sur le rassemblement qui a réuni tous les éléments d'une réussite : bonne affluence, assez bonne météo, bonne organisation, bonne musique rock etc...
Aussi je terminerai en évoquant cette période de grippe aviaire secouant notamment le département de l'Ain qui nous a accueillis.J'espère que notre séjour aura été ressenti comme un signe de solidarité par tous les autochtones qui ont pu assister à nos déplacements. Alain DELAURENT
|
|||||||||||||||||||
INTERMEDE PICTURAL Tronches ou Frimousses, quelques uns des Amicalistes et leur machines :
|
|||||||||||||||||||
-
"On a rendez-vous avec Mitch, samedi 7 heures, à la gare
de Vichy" me dit Vincent.. Nous avons tellement bien roulé à travers les pentes vertigineuses du Forez qu'à l'heure du repas nous étions à pied d'oeuvre sur le lieu du rassemblement, admirablement signalé par une kyrielle d'attelages de tout poil, et même une vétuste machine solo :
Les Amicalistes sont venus en masse, même si on déplore l'absence de notre président (occupé à d'importantes affaires d'intérêt national) qui a cependant confié son précieux attelage à deux proches, réputés pour leur sérieux et leur probité mécanique - l'histoire montrera qu'on est souvent trahi par les siens.
Sitôt le repas ingéré, Jeff bat le rappel pour le départ en ballade... presque 30 attelages qui pétaradent à travers la ville et les champs (dont beaucoup sont inondés car la Saône est en crue) sont un spectacle dont on ne se lasse pas. Malheureusement, le temps idéalement frais (pour les machines) mais doux (pour les pilotes et passagers) déssèche cruellement les gosiers et un arrêt humectation s'avère impératif sous peine de lyophilisation instantanée.
Les G.O. ont donc vite fait de nous aiguiller jusque dans la cave d'une officine spécialisée où Lénine pallie au pied levé (et le coude donc !) à la pénurie de barman provoquée par cette subite affluence
Après quelques emplettes pour le cas où la soif s'abattrait encore parmi les rangs, le cortège reprend sa route à travers les routes zig-zaguantes du Beaujolais. Coup de bol, parce que si elles avaient été rectilignes - les routes - certains ne s'en seraient pas sortis... Morgon, Juliénas, Saint-Amour, Moulin à Vent... les panneaux dressent la carte oenologique de cette région joliment vallonnée et dédiée à la mono-culture. Par un curieux hasard cette géographie croise notre "moto-culture" au "Col de la Sibérie" où effectivement il ne fait pas trés chaud.
La photo de groupe est impérative, mais... mais il manque quelqu'un ? C'est vrai... Le Dnepr "sable" manque à l'appel ! Après une courte enquète il apparait que certains l'ont vu en perdition émettre une ultime bouffée de fumée blanche... Comme aucun pape n'a été récemment élu, on diagnostique le percage de piston, péripétie bien connue de moult amicalistes... C'est donc remorqué par une Ural que le Dnepr finira la promenade, évoquant irrésistiblement la parabole de l'aveugle et du paralytique...
Et nous aurons même la participation exceptionnelle du Rock-Band de Guy qui interprétera des grands succés de notre jeunesse.
Et puis après un dernier repas en commun, c'est le retour vers nos foyers, mais avec promesse de nous revoir tous à Quiberon en octobre prochain. Je remercie particulièrement Vincent pour avoir été un pilote aimable et raisonnable, qui m'a ramené à bon port au rythme d'enfer que seul un Dnepr peut soutenir sans broncher. Et
je passerais sous silence l'épisode de la panne d'essence à
deux pas de chez lui, parce qu'il le fait à chaque fois, alors
forcément, on est rodés... PhiZo
(Photos : Mitch & PhiZo) |
A Jeff et Guy, organisateurs efficaces de ce beau rassemblement : MERCI ! |