Juillet 2004
LE
"BOC" 2004 - circuit
de Magny Cours
par
Michel & Philippe, récit à 4 mains
Michel
:
Déjà
la semaine qui précédait le week-end des 10 et 11 juillet ;
week-end du ‘‘Bol d’Or’’ au circuit de Magny Cours, mon binôme
‘‘cheik Marcel’’ m’avait conseillé de prévoir la tenue du
marin pécheur breton. Comme toujours, j’avais décidé qu’il ne
pleuvrait pas ; j’allais quand même pas déstocker le pantalon
‘‘paraflotte’’ qui est si bien plié et si bien rangé sous la
selle de mon fidèle destrier très prochainement flambant neuf.
A
07H01 le samedi 10 juillet je suis arrivé place de la Mosquée à
Monpeyroux (63) Cheik tapait du pied sur le sol et du doigt sur sa montre ;
j’ai failli avoir droit au traditionnel « …Eh ! on n’est
pas sur le même fuseau horaire ?… »

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Le
Cheik, Gérard, Maxime et Philippe... attendent.
Attelage
BMW K100, Honda 500 CB, Suzuki 750 GSXF, BMW R65, tout ce matos fait
une bien piètre bande d'Amicalistes. |
Effectivement
j’avais une minute de retard due à un plein que j’ai du faire avant
le départ.
Philippe
Z…, le web-master avec sa BMW, Gérard Menvuça ou Mensoif et son fils
Maxime avec un Suzuk 750 GSXF, étaient, eux, arrivés à l’heure et
attendaient le retardataire (moi).
Vers
07H10, nous sommes partis vers Clermont (Banlieue Nord) pour récupérer
Vincent C… et son fils Corentin qui avaient, quant à eux, opté pour le
side Dniepr en croisant les doigts.
Corentin
et Vincent sur le Dnepr seront durant tout le week-end le flambeau
de l'Amicale et le point de mire de tous les regards. |

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Un
bon café offert par madame Vincent et nous voilà partis pour rejoindre
Magny Cours ; Le web master d’Issoire ouvrait la marche pour cette
première partie d’itinéraire suivi par cheik sur son side K100 ensuite
le Dniepr puis moi et enfin la suzuk.
A
Saint Pourçain sur Sioule, pause café dans un bistrot ou cheik a trouvé
le serveur un peu trop ‘‘prévenant’’… Eh oui ! le cheik et
moi faisons partie des authentiques ‘‘lesbiens’’. Nous avons
d’ailleurs des bons copains, avec qui on vadrouille et qui nous
racontent des histoires pour nous en persuader.
Pour
la seconde et dernière partie d’itinéraire, j’ai pris la tête,
suivi par le Dniepr. Sur la route, une semi-remorque venant d’une route
sur notre droite, s’est intercalée entre moi et le Dniepr qui très fièrement,
sans doute un peu trop fièrement, l’a doublée. A priori fâché, le
chauffeur de la semi-remorque a redoublé le Dniepr en le laissant littéralement
sur place. Vincent aurait très bien pu descendre de sa machine
s’imaginant à l’arrêt… J’ai décidé alors de ralentir pour
laisser passer ce ‘‘gros cul’’ et reformer la rame comme à
l’armée. La semi a rapidement grossi dans mon rétro pour me doubler et
c’est alors que j’ai vu Vincent en aspiration derrière la
semi-remorque. Comme un fox terrier accroché aux poils d’un sanglier !
Hargneux le Vincent sur son Dniepr… Notre camarade aurait il doublé
James West dans les mystères de l’ouest avec son pistolet harpon ?
Je
ne sais plus à quelle heure on est arrivé sur zone à Magny Cours.
N’ayant rien prévu mis à part bite et couteau, je suis de suite allé
faire quelques courses suivi par la GSX F qui criait famine ;
D’ailleurs, Gérard est passé sur la réserve en quittant le circuit et
la consommation de son destrier le choque.

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11H16, arrivée sur zone, Cheik Marcel replie son
parachute. En arrière-plan, Maxime, Michel, José Beauvais ?,
Gérard.
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De
retour, le bivouac était monté et nous avons cassé une croûte bien méritée
sous un soleil timide mais qui m’a quand même fait rougir le cou.
Les différentes tendances du gobelet à l'Amicale :
Une valeur sure,
classique et BCBG pour Vincent,
Doublage de tôle d'acier de Solingen, façon
barrique pour Cheik
Marcel (souvenir des élephs),
Précaution
d'éthylique ou régression infantile ? Plastoc, fond culbuto, doubles poignées,
et décor bébé pour Philippe.
L'avis du psychanalyste : "On boit dans ce qu'on
est..."
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Hélas
cette canicule fut de très courte durée et ensuite et pour tout le
week-end nous avons eu droit à une alternance de tombée de gouttes,
d’averses sévères, de soleil timide, de ciel gris, de vent froid…
Nous nous serions crû aux Eléphs…

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-
Quel
temps faisait-il au BOC ?
-
Il faisait chaud, on avait ouvert les casques ! |
Tous
partis ensemble pour visiter le circuit et faire les stands, ce fut
rapidement l’explosion du groupe.
Michel,
comme nous, a trouvé plein de trucs intéressants à regarder. |

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En effet, Philippe, Vincent et
Corentin ont récupéré des invitations de la mutuelle des motards pour
faire une visite approfondie du dispositif. Je passe ici le clavier à
Philipe pour qu’il vous raconte sa visite.
Philippe
:
Et
oui ! le temps de s'arrêter poser quelques questions à d'aimables
vendeurs, de regarder de plus près la nouvelle Enfield et... et voici que
nous ne retrouvons plus nos compagnons. A la vue de la fréquentation des
allées, il y a pourtant peu de risques qu'ils aient été "emportés
par la foule", mais malgré nos recherches, rien n'y fait !

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Vincent au guidon de la nouvelle MV Agusta !
La disposition du camion vitrine propose côte à côte le prix -
15995 € - et le slogan publicitaire -"The choice is clear".
effectivement...
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Nous
décidons de continuer de notre coté, pariant à la fois sur le hasard de
les croiser de nouveau sur un autre stand, et sur la certitude de les
retrouver à l'heure de l'apéro.. (spéculation dont le bien fondé sera
d'ailleurs mis en défaut).
Ah que... à combien ça monte une Ninja ?
à 5... |

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Au
stand de la Mutuelle Des Motards, notre statut de d'adhérents nous donne
droit à divers privilèges : Visite automobile du circuit par les allées de
service, accueil à la loge de la Mutuelle au dessus des stands, avec boisson
offerte, fourniture d'une carte de presse permettant l'accès et la visite
guidée - rien que pour nous - aux stands des participants au BOC !
La
visite des pistes est bien agréable et offre des points de vue inédits sur le bitume
où bastonnent les concurrents du championnat AFAMAC.
Rugissements
de moteurs et odeurs de gomme et d'huile brûlée, le départ d'une
série. A noter que de nombreux pilotes devraient pourtant depuis
longtemps avoir passé l'âge de taquiner la mobylette ! |

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Nous avons ensuite tourné pendant une
heure avant de trouver le chemin de la loge de la Mutuelle. Empruntant de
multiples escaliers et portes dérobées, nous nous sommes retrouvés dans
divers bureaux où de gens bossaient (oui, bossaient !) avant de débouler
dans une salle dont un mur entier était couvert d'écrans affichant divers
points de vue du circuit. Ben... un genre de régie vidéo quoi ! euh... nous
ne sommes pas restés très longtemps... Après un verre salvateur à la
loge de la Mutuelle enfin trouvée (bar, hôtesses, salle de repos, balcon et vue verticale
sur les pistes), nous voici transformés en reporters et
accompagnés d'une aimable guide pour la visite des stands.

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Philippe, Vincent et Corentin, munis de leurs cartes
de presse vont accéder aux stands. A vous Cognac-Jay !
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Bien que naturellement peu
frimeurs , nous ne
sommes pas peu fiers des prérogatives qui nous sont accordées.
Bol
d'or "Classic" ou pas, l'ambiance des stands est unique et offre des
point de vue très divers selon les écuries. Dans un box, des participants
heureux discutent devant un verre alors que leurs concurrents, dans celui d'à
coté, s'affairent après le bas moteur de leur machine dépenaillée ! Certains
mécaniciens affichent cambouis et ongles noirs, d'autres travaillent en gants
blancs...
Culasse renforcée sur la BMW d'Arcueil Motors. Ils
ont peur de l'abîmer ou quoi ? (Et puis c'est des gros frimeurs, parce que j'en ai une, moi, de
BMW. Et ben pour la faire toucher dans les virages, bernique ! ).
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C'est
l'occasion de voir de près de vraies "bécanes de course" et
d'admirer les astucieuses (ou audacieuses !) modifications apportées à des
bécanes de séries.

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Honda
1000 CBX racing
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Bon,
c'est vrai qu'il faisait pas très chaud, mais de là à s'habiller
en skieur...
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Parmi
tous ces stands, il me faut parler de celui de "Forza Bimota
Classic" ! non seulement ces gars-là prennent leur boulot au
sérieux (marquage au sol, panneautage, tenues, etc...) mais
deux autres points méritent d'être notés :
-
C'est la seule moto du plateau emmenée par... Bob Marley,
-
La plupart des gars de l'équipe sont... de jolies filles court vêtues !
Le
stand est d'ailleurs très entouré et Michel, si tu avais été avec
nous, tu aurais apprécié.

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Tout de suite, sur stand "Forza Bimota Classic",
un détail réjouissant attire notre attention. En cliquant
dessus avec la souris, comme nous, vous pouvez regarder de plus
près !
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Apprécié,
ça l'est un peu moins par plusieurs femmes de l'assistance qui ont
parlé de choses en rapport avec la "marchandisation" du corps
féminin, de rabaissement, de dérive machiste dans un milieu qui n'en a
pas vraiment besoin, etc..
En
tant que représentants de la presse,
nous avons bien sûr opiné avec conviction... 
Nous avons fini l'après-midi en flânant dans les
paddocks, où là encore il y avait de belles mécaniques à voir. Par
exemple la Honda 250 6 cylindres. Mais victimes de la même malédiction
qu'à Dijon, nous nous acharnerons à rater chacune de ses
exhibitions !
Nos
flâneries furent entrecoupées de retours au campement pour y vérifier
la présence de nos amis. Peine perdue, nous les avons donc supposés
tombés dans quelque traquenard alcoolisé et avons continué notre vie.
Michel
:
Bref !
tout l’après midi en regardant les bécanes tourner, nous nous sommes
demandés où nos camarades étaient passés. Nous avons donc décidé
d’aller dire bonsoir au frangin du cheik qui gîte à deux coups
d’accélérateur du circuit. Vitesse limite réglementaire obligatoire
la charmante nièce du cheik est dans la maréchaussée… Je me
souviens de l’avoir branchée light ; de l’avoir passablement
énervée et d’avoir bien amusé la galerie en jouant le benêt sans
trop me forcer, juste en faisant nature. Avec tout ça, je n’ai même
pas eu droit à la bise de la nièce mais à un salut des plus réglementaire.
Pizdiest ! (gros mot russe intraduisible mais qui fait bondir
toutes les jeunes filles russophones). Tard dans la soirée et de retour
au circuit, nous sommes allés voir le concert et nous divertir à la
vue de quelques ‘‘gazelles’’ (beaucoup avec des têtes d’homme
donc pas terrible…) et bien rigoler à la vue de quelques viandes
saoules qui se trémoussaient sur la piste de danse.

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Affluence
record pour la prestation du groupe de country... |

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Soudain, à une
heure avancée dans la soirée, j’ai repéré la calvitie de Vincent
et nous avons pu refaire le groupe. Peu de temps après, à 01H00 pétante,
plus de musique et fermeture des abreuvoirs. Il ne nous restait plus
qu’aller mettre la viande dans le torchon.
Philippe
:
Holà
!!! Michel oublie notre rencontre avec un Nortoniste aviné qui voulait
savoir si on avait déjà essayé une bécane "qui eennnnnvoiiiiee"
parce que semble t'il , on avait des têtes de japonophiles. A la
réponse de Vincent "on roule Russe" le mec, qui visiblement avait déjà
pas mal de réponses toutes prêtes, fut un peu déstabilisé par ce cas
de figure inédit avant d'embrayer sur la fiabilité aléatoire des
productions de l'Est, et patati et patata... (ce qui n'est pas tout à
fait faux, mais quand on roule en Norton...)
Peu
consensuel, Cheik Marcel, visiblement gonflé par cette sansue s'est
soudain énervé. Il a bondit de sa chaise, et arrachant son gilet d'un geste de
Chippendale, dévoilé à la fois un torse musculeux et son T-shirt
moscovite et criant "Et ça ! c'est de la merde ?"

Du
coup, le gars impressionné (par l'AK 47 ou les pectoraux ?), et
préférant ne pas avoir d'ennui avec la mafia Russe n'a pas tardé à
s'éclipser..
Michel
:
On
était encore mouillé de la pluie et donc on n’avait pas réellement
chaud. Pizdiest ! et on est au mois de juillet…
Le
duvet et sa housse gore tex furent rapidement déroulés, blouson et
fringues dans le sac à parachute en guise d’oreiller et votre rédacteur
s’en allait dans le sommeil du juste.

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Homme courtois, gai et enjoué le jour,
Michel se transforme la nuit en limace tigrée.
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Nuit
impeccable mais j’ai eu un peu trop chaud ; j’en avais le
papier qui collait aux bombons...
07H30
réveil en sursaut ! Pour une fois ce n’était pas l’envie de
pisser. Les voisins parlaient à voix hautes des tarifs pratiqués pour
le petit déjeuner. 4 euros le café et 8 euros une crêpe au sucre et
des discussions houleuses entre clients et fournisseurs escrocs… Moi,
ça m’a énervé. J’ai sauté dans les rangers et direction Saint
Pierre le Moutier pour acheter baguettes, beurre demi-sel au sel de Guérande
s’il vous plait, café, confiture. Merci Vincent qui a donné 12 euros
(un café et une crêpe) pour que le groupe complet puisse prendre petit
déjeuner et déjeuner et il en est même resté pour la prochaine
concentre.
Le
petit déjeuner avalé, direction les stands et les gradins pour
assister à la deuxième victoire de je ne sais plus qui.

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Style
"vamp" pour Vincent, "Afghane" pour Cheik
Marcel, chacun, durant les courses, se protège comme il peut des
rigueurs... estivales.
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Nous avons
tous acheté de belles lunettes qui nous font des têtes de chichonneurs
fous et vous les verrez à la prochaine concentre.
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Vincent,
Cheik Marcel, Gérard et Philippe - ducatiste de connaissance - ont
passé une partie de la soirée à frimer dans le créneau "top
foncedé" |
Moi,
toujours un peu fayot, j’en ai une paire (de
lunettes ?) pour notre Prezzzz bien aimé.
Vers
16H00, retour au bivouac démonté depuis la fin du déjeuner pour démarrer
les machines et pour effectuer le mouvement retour vers le bercail. Moi,
direction Paris les autres direction bougnaland. Sur la route, j’ai
pris deux rincées et j’en ai évité une en me réfugiant sous le
chapiteau d’une vendeuse marocaine de fruits et légumes à Nemours.
Souvenir souvenir…
Arrivée
à Paris, je me rendais compte une fois de plus que les rangers
militaires réglementaires sont vraiment imperméables. Quand l’eau
est rentrée, elle ne ressort plus !
Arrivé
à Paname, j’ai fait mon plein. A propos Gérard, j’ai fait 776 Km
pour 38 litres soit 4,9 litres au cent. J’ai un peu tiré sur les
chevaux à l’arrivée sur Paris. T’as fait combien toi avec ton GSXF ?
Avant
de repasser le clavier à Philippe, au cas ou il aurait une anecdote sur
son voyage retour à raconter, il ne me reste plus qu’à remercier
tout le monde pour cet excellent week-end et vous assurer que vous
pouvez compter sur mon aide pour la création de l’antenne centre de
l’Amicale Dniepr et Oural France.
Philippe
:
Et
bien quant à nous, retour sans problème également, à une vitesse
"street legal" imposée par le Dnepr à la régularité de
métronome (CA-NE-PEUT-QUE-MARCHER !). Nous nous sommes même fait
gratter par une MZ, c'est dire ! A Saint-pourçain, nouvel arrêt dans le café préféré de Michel et Cheik Marcel
pour boire un rafraîchissement et terroriser quelques vieilles dames
avec la fameuse paire de lunettes ! il faut dire que l'effet, dans un
casque est saisissant et que je ne les quitterai plus du voyage (sauf en
arrivant chez Vincent, pour ne pas faire peur aux enfants...).
Tout
s'est réellement bien passé ?
Nooon
! grâce à l'impéritie de Vincent, ou à son optimisme, nous avons eu
droit à.... la panne d'essence !
Vite
réparée par siphonnage de la R65, mais quand même !
Et d'ailleurs, un
badaud qui passait par là n'a pu résister, et montrant le side
surmonté de DEUX jerrycans et QUATRE pneus neufs : "pourtant, il a
l'air prévoyant votre collègue...".
Nous
même, solidaires de notre compagnon, avons été très corrects,
suggérant juste qu'à l'instar des motos de stayers, les attelages
russes devraient être munis d'un rouleau à l'arrière, qui permettrait
de les pousser avec une bicyclette...
CA-NE-PEUT-QUE-MARCHER !
Certes, mais il y a des limites... |

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Chez
Vincent, autour d'un bon gâteau au chocolat eut lieu la clôture du
week-end avant dispersion des participants. Il fut bien sûr question de
prochaines balades et de la création de la fameuse "Antenne
Centre" de l'Amicale (pour laquelle Michel, avant séparation, a
fait don de 7 cannettes de bière et 1 pot de café, cela est déjà
noté dans les tablettes)..
Cette
perspective remporte l'adhésion unanime, seul demeure un problème : de
quoi aurons-nous l'air devant notre stand si nous-mêmes nous déplaçons
en japonaises et allemandes ? 8-(
On
peut heureusement compter sur les intrépides Vincent et Corentin pour
avoir au moins une machine Russe. Et
pour cette raison, nous ne les raillerons plus à propos de la panne
d'essence...
Gérard
et Maxime sont rentrés à Chamalières et j'ai repris la route
d'Issoire derrière le K100 de Cheik Marcel. Je ne sais si c'était le
fait de ne plus suivre le Dnepr, ou bien parce que je l'avais vexé en
lui affirmant que son compteur était faux, toujours est-il que
Cheik Marcel a emmanché le bitume à une allure laissant présager une
victoire aisée lors de sa participation au prochain Tour de France
Moto...
Et
voilà, nous devons maintenant rendre l'antenne (centre !), merci à
tous pour ce week-end et "à vous les studios" !
Michel
& Philippe
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