Dernière mise à jour le23/12/04

 

11  & 12 septembre 2004

WEEK-END " BAC A SABLE " A SELESTAT (67)

Vous trouverez ci-dessous le récit qui m'a été communiqué par Mickey... Point de vue partial s'il en est, puisqu'il doit être éclairé par celui de "FranceRoutes" qui précise : "...avec un side-car OURAL-DNIEPR et son armée en déroute... par abus de vodka..." ben tiens...
Doit-on le préciser, Mickey et  Lénine avaient préparé une prestation désopilante, mais, fidèles aux principes de l'Actors Studio, il ont tenu à essayer en grandeur réelle l'argument de leur prestation... hé, hé...

Mickey, Lénine : Les fleurons d'élite du dessus du panier de l'Amicale... le gratin Alsacien quoi !

L'amicale Dniepr Oural de France à été conviée à la Sortie " Bac à Sable " de l'association des "amateurs des camions et autocars anciens de la région Est" dont le siège est à RIXHEIM.

Cette belle journée s'est déroulée sur le site de la sablière LEONAHART au Nord de SELESTAT (67), durant le week-end du 11 et 12 septembre 2004.

Nos 2 kamarades Mickey et Lénine ont réalisé une belle présentation devant le public qui était émerveillé par la Dniepr sable et nos deux soldats soviétiques.

François aussi était là

Tout cela a été rendu possible grâce à la collaboration des 2 clubs. Messieurs LEONHARD et COIGNOT ainsi que les membres de leur club ont félicité Mickey et Lénine. Ceux-ci présentant leurs side-car soviétique en dynamique, par contre ils ont été surpris par le franchissement et la facilité de conduite des camions anciens. Le club des camions et autocars anciens est également amateur de véhicules du bloc de l'Est : ZIC, OURAL, KRAZ, TATRA et bien d'autres encore.

Les deux associations se retrouveront pour de prochaines manifestations en collaboration. Un journaliste de la revue "Charge Utile" leur a même proposé la parution d'un article les concernant.

Merci les gars, à l'année prochaine !!!

Un grand merci pour l'invitation à cette excellente journée.

Votre rédacteur Mickey 

4 septembre 2004

VISITE(S) à ISSERTEAUX

 

Acte 1

Fortuitement, en regardant la télé (FR3 Auvergne), je suis tombé sur une fin de reportage consacré à un "petit mécano" qui après avoir vécu la vie tré(trop ?)pidante de la capitale s'est finalement retiré dans nos montagnes.

Il faut dire que le gars est spécialisé en Anglaises (les motos) ce qui n'est pas si courant, et que ses clients continuent à lui faire confiance (comme de toute façon ils venaient déjà de loin...). Suivent quelques plans le montrant "allant au boulot" en Vincent Météor... 

Acte 2

Des mois plus tard, en juin 2004, je vois une pub dans le gratuit local, pour une officine perdue proposant de "rouler différent" en Enfield ou en Ural.... et je fais alors le rapprochement avec l'émission susdite. Je sais assez bien quels sont les agents Ural en France  celui-ci est donc nouveau, près de chez moi... vroum-vroum (bruit d'Ural résolue) aussitôt j'y vais !

Pas sans mal d'ailleurs, car le gars est planqué au fin fond de la cambrousse, que "même quand tu connais, t'y trouve pas", plus perdu que ça... t'es perdu !

Et c'est là qu'au détour du chemin (et après avoir pété un câble d'embrayage) je tombe sur l'atelier miracle : Une paire de MZ, dont une attelée, une Enfield, une Vincent, une BSA, etc.. pas de doute c'est le bon endroit ! j'y pose illico la Mule Bleue en bonne compagnie et... pas le temps d'enlever le casque qu'on me tend déjà la main avec un grand sourire.

Je vous le dis, ça change des officines impersonnelles où on vous regarde dans le portefeuille... Daniel (c'est son nom) est le patron à l'ancienne (et l'employé, et le balayeur...) de ce sympathique "bouclard". Il me fait les honneurs de son atelier, et à peine lui ai-je dit mon intérêt pour les Enfield qu'il m'en tend les clés en me proposant d'aller faire un essai !

A part ça, nous aurons peu de temps pour causer car, malgré ses compétences, il ne trouve pas indigne de s'occuper des jeunes du village qui ont cassé le 50 cm3, de préparer un fauteuil roulant de compétition et finalement de causer à tous les potes et voisins qui passent (et ils sont nombreux !).

Acte 3

Par le biais du site, je suis contacté par Daniel (un autre), habitant dans ma région, et qui possédant une Enfield, est bien intéressé par les URAL. Bien sûr il connaît Daniel (le premier...). Nous tombons vite d'accord sur une petite ballade en commun vers Isserteaux...

Acte 4

Et c'est ainsi qu'ayant contacté les "locaux" de l'Amicale nous nous retrouvons Samedi 4 septembre au Cendre, Max avec son nouvel attelage 750 et moi avec la Mule Bleue. Nous sommes bientôt rejoints par Daniel en Enfield, puis par mon pote Jean-Luc en 500 XT. A peine le temps de nous présenter et faire connaissance que nous sommes victimes de "l'effet Ural" (vous savez, le gars séduit par les attelages et qui s'arrête pour discuter ) j'en avais déjà vu deux dans la matinée, puis celui là, puis encore un autre qui pile carrément au milieu de la voie (klaxons furax des autres usagers) puis finalement se décide à se garer et à venir discuter.

Il s'occupe d'un club d'usagers de 2CV et sans en avoir jamais vu, est intéressé par nos flats russes qu'il connaît de réputation (aïe !). Il est tellement enthousiaste qu'il prend nos coordonnées et nous promet une invitation à un prochain rassemblement Citroëniste !

Après ce moment de célébrité, nous levons le camp et prenons la route. Et quelle route ! tour à tour ensoleillée et ombragée, elle serpente par le chemin des écoliers à travers les vieilles montagnes, c'est un régal !

A Isserteaux, le patron nous attend pour le café ! lequel va durer une partie de l'après-midi, car ce Coluche motocycliste (il y a une vraie ressemblance !), outre de multiples anecdotes à raconter, est un puit de connaissances mécaniques. Et s'il s'interrompt, c'est pour nous faire visiter son atelier ou sommeillent ses prochains chantiers : plusieurs bécanes bâchées, en attente de restauration, et pour lesquelles "faut pas que le client soit pressé" car le délai d'exécution pourrait bien atteindre plusieurs années...

A l'extérieur, nous tombons en admiration devant une magnifique 1000 Vincent :

- Ouah ! elles est jolie la Vincent

- Oui, elles est neuve, alors forcément...

- Ah oui, elle sort de restauration.

- Non. Elle est neuve !

Là, nous somme sciés ! certes le truc est magnifique, mais une Vincent neuve, en 2004 (et à Isserteaux ) alors que la boite a disparu dans les années 50 ?

Daniel (au fait, vous avais-je dit qu'on l'appelle "Jivaro" ?), Jivaro donc nous explique qu'en Grande-Bretagne, ce n'est pas parce qu'une boite arrête de produire qu'elle cesse d'exister (ou le contraire)... les moules existent, on peut encore fabriquer des moteurs et des parties cycles, donc... construire des motos !

Évidemment, c'est pas donné, il en coûte d'ailleurs pas loin de... 45000 ¬ ! gloups !

Jivaro nous présente également sa propre moto, la fameuse Vincent "Météor" (Mono 500) de 1947 qui, construite par ses soins est donc la 181ème d'une série qui n'en compta officiellement que 180 ! et il fait même péter la bête... ben y'a pas, ça respire.

Max, Daniel, moi-même, Jean-Luc et Daniel "Jivaro" Meurine devant la fameuse Meteor...

Et bien sur, nous avons parlé d'Ural ! Daniel est en fait distributeur pour Trophy-Motos, concessionnaire bien connu du 94 à l'Est de Paris. Si Daniel accepte de diffuser ces machines, c'est parce qu'il croit aux vertus des nouveaux attelages et on peut supposer qu'il sait un peu de quoi il parle...

Épilogue...

Bref, on a beaucoup parlé "boulons", mais également tourisme, avec l'évocation d'une ballade un peu mieux planifiée et peut-être organisée autour d'un petit "mangement"...

Mais franchement, on va attendre les mauvais jours car les chaudes journées ne sont pas vraiment faites pour nos machines qui supportent mieux le rôle de beautés froides...

Phizo

(Récit certifié sans publicité autre qu'amicale et gratuite...)

 

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