Dernière mise à jour : Samedi 3 Novembre 2012

L'Amicale au Pegasus Bridge !
Par Jean-Marc
avril/mai 2012

Pour le week-end du premier mai, sur 4 jours, est organisée par quelques membres de l'Amicale Dniepr et Ural de France, une sortie en Basse-Normandie. Des copains sont déjà inscrits, nous décidons d'y aller, mon épouse et moi, accompagnés de notre fiston de 17 ans. Ce sera la première grande sortie de la BFG 357 depuis qu'elle fait partie de la famille.
Vendredi matin, on travaille, mais on fixe le départ pour le tout début d'après-midi.
La BFG est chargée et préparée la veille, et nous décollons vers 14h00.
La météo nous a prévenu : beau temps sur les premiers 200 km et ensuite pluie, pendant tout le week-end. Pour la moto, ce que j'en sais de différentes lectures, c'est qu'elle se comporte tout-à-fait honorablement sous la pluie. Nous aurons l'occasion de le vérifier.
Partis des Hautes-Vosges, nous passons par Vittel et Contrexeville avant d'attraper l'autoroute direction Troyes et ensuite Orléans. Premier ravitaillement, il pleut.
Nous avons décidé de privilégier le temps passé avec nos amis, la route aller et celle du retour se fera donc essentiellement sur l'autoroute. Pouvoir prendre l'autoroute et y faire bonne figure est un des avantages de la BFG.
Habituellement, en maintenant une vitesse de 130/135 km/h (vitesse GPS et non compteur) la consommation se maintient aux alentours de 8 litres aux 100 km. Par contre là nous sommes très chargés : 3 personnes, Matériel de camping pour 3 avec 2 tentes dont une de plus de 12kg, outils, cric hydraulique, bidons d'huile etc... et j'opte pour une vitesse de 110/115 km/h GPS (120/125 km/h compteur) qui nous donnera une consommation d'environ 10 litres. J'ai fait en essai à 125/130 et j'ai commencé à ratatouiller après 150 km et suis arrivé pratiquement en roue libre sur une station (rassurez-vous j'avais une nourrice de 5 litres en réserve). Cela nous donne une consommation de 12,5 litres aux 100 km...
Bien entendu, sur route, dans tous les cas, même à trois personnes la consommation restera autour de 7,5 litres, et je suis sans cesse émerveillé par la souplesse de l'engin ! Il est en effet tout à fait possible de prendre un rond-point en restant en cinquième et reprendre sa vitesse de croisière en accélérant doucement, sans aucune secousse !
Vers Troyes, lors d'un arrêt ravitaillement, je m'aperçois que quelque-chose cloche dans le circuit électrique. Plus de lumières, plus de klaxon. Pas grave, il s'agit d'un fusible, qui faisant mauvais contact à un peu chauffé. Un petit coup de papier de verre et c'est reparti. Moins de cinq minutes ! Il faudra que je pense à changer cette boîte à fusibles.
Un peu plus loin, mon pied ne tient plus sur le cale-pied, il glisse, je m'arrête, ma botte est pleine d'huile. Il ne s'agit que de la petite durite de retour d'huile dans le puits de jauge qui c'est démanchée. Je démonte le petit capot qui protège l'allumeur automobile et je remet le petit tube en place.
Troyes, Sens, Montargis, Orléans, Chartres. Nous nous arrêtons à un Formule 1 pour passer la nuit.
Le matin, après le petit-déjeuner, je vérifie les niveaux, et nous reprenons la route, cette fois par la nationale, toujours sous la pluie.
Dreux, Evreux, Lisieux, Caen, rien à signaler, nous arrivons pour midi à notre point de rendez-vous.
On dit bonjour aux copains, on plante les tentes, et nous sommes prêts pour la première balade du samedi après-midi autour de Clécy, capitale de la Suisse Normande. Nous nous retrouvons tous dans une superbe auberge au bord de l'eau pour déguster des délicieuses crêpes et repartons au camp de base.
Sur un carrefour, je casse le câble de gaz. Toujours sous la pluie. Tout le monde s'y met pour m'aider à le changer, et nous repartons.
Pour ce week-end, il a été loué la salle des fêtes du village, avec les tables, chaises, tout le matériel de cuisine y compris le lave-vaisselle industriel, pompe à bière, et un traiteur nous a livré les victuailles nécessaires pour tous les repas et petits déjeuners des trois jours.
Seules les boissons ont été apportées par les participants...
Nous avons dîné comme des rois, bien entendu il y a eu de la musique, beaucoup de rires et de bonne humeur.
Tout le monde à aussi beaucoup parlé de la BFG...
Le lendemain matin, toujours sous la pluie, nous partons pour une ballade qui va nous emmener au Pegasus Bridge, où il a été réservé un restaurant pour nous tous.
Pour le trajet du retour, nous passerons par Avranches (edit : non, il s'agit d'Arromanches ainsi que l'a fait remarquer le vigilant JPA !!!) où nous verrons les vestiges du port artificiel.
Ensuite retour à la salle, de nouveau une bonne soirée avec les copains.
Le lendemain matin nous disons au-revoir à tout le monde, avec beaucoup de regrets et en se promettant d'être là pour l'édition 2013, et nous repartons pour la maison en une traite.
En tout la BFG aura fait 2000 km supplémentaires. Rien à signaler pour ce retour. Un bon souvenir de plus.

Texte & Photos : Jean-Marc

Les images de fond proviennent de http://www.centerblog.net/ et de http://static1.assistancescolaire.com/

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL DU SITE